IVRAF GO 0076 : Keur Djamil Massiri (La maison de Djamil Massiri) : Différence entre versions

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Colons français
  
 
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L’actuelle maison de Mansour Ndiaye fut habitée par des français qui y exerçaient une activité de commerce jusqu’en1943, date à laquelle Djamil Massiri, un libano-syrien acheta le site. Djamil y habitait sa femme, ses enfants et son frère Amine Massiri. Djamil fut un commerçant d’arachides et de tissu. Il a quitté Gossas en 1962 pour aller s’installer à Dakar. Il avait alors vendu la maison à El Haj Doudou Diaw, un riche commerçant gossassois.
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Après avoir acquis la maison de Djamil, El Haj Doudou Diaw l’avait louée à un mauritanien au nom d’Afgari. Ce dernier y habitait et y exerçait son activité de commerces d’arachides et de tissus jusque dans les années 1970 où Doudou Diaw récupéra sa maison pour ensuite la louer à Samba Diarra.
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Samba Diarry s’y était installé avec sa famille et y commercialisait des produits divers. Vers les années 1980, El Haj Doudou Diaw décida de mettre en vente le site. C’est ainsi que l’acheta Mbaye Kane, un natif de Gossas dont sa famille vivait dans la maison et de ses fils, Cheikh Kane y exerça une activité de commerce à l’instar des anciens occupants.
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Des années plus tard, Cheikh Kane vendit la maison à Mor Naufor qui la loue aujourd’hui à Mansour Ndiaye, un commerçant gossassois.
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Keur Djamil Massiri (la maison de Djamil Massiri) est située au cœur historique de la ville dans le quartier Escale de la commune de Gossas. Le site est clôturé par des briques en ciment . Deux portes cochères avec imposte permettent d’accéder à l’intérieur de la maison. Elle abrite un bâtiment colonial caractérisé par sa toiture pentue en tuiles mécaniques. En effet , ces tuiles sont importées de Marseille plus exactement de Saint Henry comme on peut le lire sur la partie abimée de la toiture. Le plafond du bâtiment est en poutres peintes en vert.
  
===Croquis (le cas échéant)===
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Le bâtiment colonial de Keur Djamil Massiri a gardé sa peinture jaune d’origine. Cette couleur fut celle utilisée dans la quasi totalité des bâtiment coloniaux. Toutefois, le bâtiment connaît quelques rafistolages de peintures sont visibles ça et là.
  
''De l’ensemble patrimonial et/ou de sa position dans son environnement''
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Le bâtiment comprend deux façades en pignons découverts et deux en gouttereau. La façade en gouttereau donnant accès à la boutique est caractérisée par sa véranda avec colonnes en maçonnerie et ses portes avec impostes peintes en vert. Cette façade dispose également de crochets de toit en fer forgé. Les portes, fenêtres et impostes sont marquées par leur encadrement en pierre de taille. Quant à la façade en pignon découvert, côté rue, on y aperçoit deux portes qui ont été éliminées dont une a gardé son imposte mais également son lambrequin en maçonnerie. L’autre façade en pignon, côté cour se singularise par sa double toiture, ses réfections et ses crochets de toit bien rouillés, signe le bâtiment a bien pris de l’âge.
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Par ailleurs, charretiers, clients de la boutiques, passants, voitures garées, détritus de papiers et de plastiques font le décor de cette bâtisse de style coloniale construite au vingtième siècle.
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===Lieux associés (autour de la même thématique)===
 
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France (pays d’origine des premiers occupants)
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=='''''Culture(s) orale(s) en lien avec l'ensemble patrimonial'''''==
 
=='''''Culture(s) orale(s) en lien avec l'ensemble patrimonial'''''==

Version du 13 décembre 2012 à 10:56

Références du dossier documentaire

Numéro du dossier

IVRF_GO_0076

Date d'enquête

27/11/2012

Nom et prénom de l'enquêteur

FAYE Selbé

Désignation

Dénomination(s) actuelle(s)

Maison

Appellations successives

Keur Djamil Massiri (la maison de Djamil Massiri)

Keur Mansour Ndiaye (la maison de Mansour Ndiaye)

Type de patrimoine

Patrimoine matériel

Thématique

Colonialisme

Localisation

Département

Gossas

Commune

Gossas

Quartier

Escale

Adresse

Quartier Escale, Gossas

Références cadastrales (le cas échéant)

Section :.......... N° parcelle(s) :..........

Géolocalisation

Latitude : 14°29’28.63 Nord

Longitude : 16°04’02.19 Ouest

Historique et description

Acteur(s)

Colons français

Date/période de réalisation

XXe siècle

Historique

L’actuelle maison de Mansour Ndiaye fut habitée par des français qui y exerçaient une activité de commerce jusqu’en1943, date à laquelle Djamil Massiri, un libano-syrien acheta le site. Djamil y habitait sa femme, ses enfants et son frère Amine Massiri. Djamil fut un commerçant d’arachides et de tissu. Il a quitté Gossas en 1962 pour aller s’installer à Dakar. Il avait alors vendu la maison à El Haj Doudou Diaw, un riche commerçant gossassois.

Après avoir acquis la maison de Djamil, El Haj Doudou Diaw l’avait louée à un mauritanien au nom d’Afgari. Ce dernier y habitait et y exerçait son activité de commerces d’arachides et de tissus jusque dans les années 1970 où Doudou Diaw récupéra sa maison pour ensuite la louer à Samba Diarra.

Samba Diarry s’y était installé avec sa famille et y commercialisait des produits divers. Vers les années 1980, El Haj Doudou Diaw décida de mettre en vente le site. C’est ainsi que l’acheta Mbaye Kane, un natif de Gossas dont sa famille vivait dans la maison et de ses fils, Cheikh Kane y exerça une activité de commerce à l’instar des anciens occupants.

Des années plus tard, Cheikh Kane vendit la maison à Mor Naufor qui la loue aujourd’hui à Mansour Ndiaye, un commerçant gossassois.


Description

Keur Djamil Massiri (la maison de Djamil Massiri) est située au cœur historique de la ville dans le quartier Escale de la commune de Gossas. Le site est clôturé par des briques en ciment . Deux portes cochères avec imposte permettent d’accéder à l’intérieur de la maison. Elle abrite un bâtiment colonial caractérisé par sa toiture pentue en tuiles mécaniques. En effet , ces tuiles sont importées de Marseille plus exactement de Saint Henry comme on peut le lire sur la partie abimée de la toiture. Le plafond du bâtiment est en poutres peintes en vert.

Le bâtiment colonial de Keur Djamil Massiri a gardé sa peinture jaune d’origine. Cette couleur fut celle utilisée dans la quasi totalité des bâtiment coloniaux. Toutefois, le bâtiment connaît quelques rafistolages de peintures sont visibles ça et là.

Le bâtiment comprend deux façades en pignons découverts et deux en gouttereau. La façade en gouttereau donnant accès à la boutique est caractérisée par sa véranda avec colonnes en maçonnerie et ses portes avec impostes peintes en vert. Cette façade dispose également de crochets de toit en fer forgé. Les portes, fenêtres et impostes sont marquées par leur encadrement en pierre de taille. Quant à la façade en pignon découvert, côté rue, on y aperçoit deux portes qui ont été éliminées dont une a gardé son imposte mais également son lambrequin en maçonnerie. L’autre façade en pignon, côté cour se singularise par sa double toiture, ses réfections et ses crochets de toit bien rouillés, signe le bâtiment a bien pris de l’âge.

Par ailleurs, charretiers, clients de la boutiques, passants, voitures garées, détritus de papiers et de plastiques font le décor de cette bâtisse de style coloniale construite au vingtième siècle.

Croquis (le cas échéant)

État sanitaire

Passable

Valeur patrimoniale :

Lieux associés (autour de la même thématique)

France (pays d’origine des premiers occupants)

Liban (pays d’origine de la famille Massiri)

Culture(s) orale(s) en lien avec l'ensemble patrimonial

Légende(s) et/ou mythe(s) associé(s)

Anecdote(s),discours,impression(s)sur l'ensemble patrimonial

Utilisation(s) actuelle(s)de l'ensemble patrimonial

Utilisation de l’espace, gestes associés

Statut et signification actuelle de l'ensemble patrimonial

Propriété publique, propriété privée, classé monument historique, à classer, représentation (lieu de mémoire ou non)

Informations complémentaires sur l'ensemble patrimonial

Sources

Bibliographie

Dans le cas d’une publication : NOM DE L’AUTEUR (Prénom de l’auteur), Titre de la référence, lieu d’édition/de conservation, éditeur/organisme de 
conservation, n° éventuel, année, pages ... à … Dans le cas d’un témoignage oral : NOM et Prénom de l’auteur, lieu, référence éventuelle à un témoignage enregistré

Tradition orale

Indiquer le vecteur de transmission (griot, historien…)

Sources écrites

Archives, édition de textes


Illustrations

Photographies actuelles

Sous plusieurs angles, si justifié

Documents anciens (photographies, peintures, gravures...)

 Préciser le(s) lieu(x) de conservation, y compris dans le cas de collections personnelles

Dessins/croquis