IVRAF FO 160: Keur Figué (chez Figuier)

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Références du dossier documentaire

Numéro du dossier

IVRF_FO_160

Date d'enquête

2013

Nom et prénom de l'enquêteur

MBENGUE Bodiel

Désignation

Dénomination(s) actuelle(s)

Maison

Appellations successives

Keur Figué (chez Figuié)

Type de patrimoine

Patrimoine matériel

Thématique

Colonialisme

Localisation

Commune

Département: Foundiougne

Communauté rurale: Toubacouta

Village: Toubakouta

Adresse

Références cadastrales (le cas échéant)

Section :.......... N° parcelle(s) :..........

Géolocalisation

Latitude : 13°47’05 Nord

Longitude : 16°28’37 Ouest

Historique et description

Acteur(s)

jean Figuié

Date/période de réalisation

1926

Historique

Jean figuier, exilé politque et français d’origine habitait Toubacouta. Appelé Figué par la population, il vivait en parfaite harmonie avec elle. . C’est lui qui a introduit la culture du sisal, de la cire et de l’arachide. Il est en outre, le premier blanc (français) à avoir mis les pieds sur les terres fermes de Toubacouta. Il est arrivé dans le Delta du Saloum en 1926.Il était secondé par J. de Saint-Seine lequel disposait d’une huile et d’une scierie. Géomètre de formation, il a tracé les routes du Niombato, il était chef de port aussi. Il a, en outre, effectué des fouilles archéologiques, avec De Saint-Seine, sur les amas coquilliers de Diorom Boundaw et Diorom Boumack (Toubacouta) de 1951 à 1956.

Après le décès de sa première épouse, il se remaria avec une femme divorcée qui avait déjà deux enfants. Environ trois ans après l’accession à l’indépendance, Figué quitta Toubacouta pour aller se soigner à Kaolack, suite à une longue maladie. C’est là bas qu’il mourut quelques années après. Son épouse, recrutée par le gouvernement, s’installa à Dakar. La maison fut récupérée par l’Etat et tombera en ruine pendant plus de dix avant d’être transformée en garage par l’hôtel Les Palétuviers (ancienne maison de commerce Nosoco).

Description

La maison était souvent réfectionnée. Il y avait une chambre au rez-de-chaussée et une pièce avoisinante qui servait de boutique pour vendre de l’arachide. Il y a avait une chambre en sous-sol, sa femme y tenait un atelier. Cet atelier servait aussi de buncker. La maison était construite en briques de ciment. Les briques rouges et les tuiles étaient fabriquées derrière Soukouta avec du matériel importé par un autre blanc, Martinet, lequel avait sa maison dans l’actuel camp militaire.

Aujourd’hui, à part le garage qui est construit juste devant. Il ne reste que des décombres sur l’ancien emplacement de la maison. La pièce au sous-sol est bouché avec du gravas. On y voit encore les dalles en ciment du sol. L’endroit est plein d’arbres, d’herbes telle une petite forêt. En outre, on y trouve le baobab auquel Figuier attachait un tigre domestiqué.

Croquis (le cas échéant)

De l’ensemble patrimonial et/ou de sa position dans son environnement

État sanitaire

Très bon, bon, passable, mauvais.
Valeur patrimoniale :

Lieux associés (autour de la même thématique)

Kaolack : ville où est décédé Figué après avoir quitté Toubacouta

Dakar : ville où a servi la femme de Figuier après son décès

France : Pays d’origine de Figuier

Culture(s) orale(s) en lien avec l'ensemble patrimonial

Légende(s) et/ou mythe(s) associé(s)

Anecdote(s), discours, impression(s)sur l'ensemble patrimonial

Anecdote du Vieux Socé ; Detarium senegalensis : nom de l’arbre dont le fruit est le ditakh. Figuier en détenait un dans la cour de sa maison ; il interdisait aux populations l’accès à cet arbre. Un jour, un vieux sosé est monté dessus, Figuier l’a surpris et lui a interdit d’en redescendre. Le Vieux sosé lui répondit que l’arbre ne lui appartenait pas et qu’il revenait aux villageois. Nom et prénom de l’auteur

Anecdote 2 : Figuier détenait un tigre qu’il attachait au baobab

Utilisation(s) actuelle(s)de l'ensemble patrimonial

Fonction(s) initiale(s): lieu d’habitation

Fonction(s) actuelle(s): garage mécanique

Statut et signification actuelle de l'ensemble patrimonial

Statut : Propriété privé de l’hôtel les palétuviers

Signification actuelle:

Informations complémentaires sur l'ensemble patrimonial

Sources

Bibliographie

Dans le cas d’une publication : NOM DE L’AUTEUR (Prénom de l’auteur), Titre de la référence, lieu d’édition/de conservation, éditeur/organisme de 
conservation, n° éventuel, année, pages ... à … Dans le cas d’un témoignage oral : NOM et Prénom de l’auteur, lieu, référence éventuelle à un témoignage enregistré

Tradition orale

MANE Mamadou, chef de village de Soukouta

DIOUF Tahirou, auxiliaire de justice à la retraite

FAYE Djiby, mécanicien garage palétuvier, Toubacouta


Sources écrites

V. Martin et C. Becker, Documents pour servir à l’histoire des îles du Saalum, Bulletin de l’IFAN, Tome 41, Série B, n°4, octobre 1979, p.722-772

« les Niominkas. Des origines à nos jours : dans les méandres des iles » (dossier de plusieurs articles réunis par Birame Diaw d’après les travaux d’Assane Niane et publiés dans le Quotidien le 22 août 2005)

R. Van Chi Bonnardel, « Exemple de migrations multiformes intégrées : les migrations de Nyominka (îles du Bas-Saloum sénégalais) », Bulletin de l'IFAN, série B, 1977, vol. 39, n° 4, p. 837-889

Illustrations

Photographies actuelles

Sous plusieurs angles, si justifié

Documents anciens (photographies, peintures, gravures...)

 Préciser le(s) lieu(x) de conservation, y compris dans le cas de collections personnelles

Dessins/croquis