IVRAF FO 158: Sérouba ou sabar en pays manding : Différence entre versions
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+ | C’est une danse mandingue à trois tam-tams. Terme d’origine mandingue qui désigne à la fois un instrument de percussion, un style de musique, une forme de danse sensuelle et une cérémonie traditionnelle populaire partout au Sénégal où il y a une forte communauté ''sosé'', en Gambie et en Guinée. | ||
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+ | C’est une danse, unique danse mandingue, qui remontre à la création de la kora, instrument de musique manding inventé dans le Gabou (Gaabu) du temps des royaumes, lorsque les colons ont fait leur apparition. Sous les règnes de Samory Touré et de Maba Diakhou Ba, le sérouba accompagnait les guerriers qui allaient en guerre. Dans la culture manding, tout rythme obtenu avec trois tams-tams s’appelle sérouba. Le sérouba bat tous les rythmes que les autres tam-tams ne peuvent battre. | ||
+ | Le premier batteur de sérouba à Toubacouta s’appelait Arfang Sarr. Il fut succédé par un diola venu de la casamance, Bassana Kadir, encore appelé Sana Sarr. Il appartenait à la famille de Marone kounda, une lignée de batteurs de tam-tam. Lorsque ce dernier quitta Toubacouta pour aller s’installer à Bani, village voisin, c’est son petit fils Kairaba Sarr qui reprit le flambeau. Kairaba passera le flambeau à son oncle Kérémo Sarr. Ce dernier passera le témoin à Landing Sarr, fils de Kairaba. C’est avec Idrissa Diatta, surnommé Badrissa, que s’éteint cette lignée de batteur de sérouba. | ||
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+ | Aujourd’hui, n’importe qui peut battre le sérouba. Le sérouba a acquit aujourd’hui une dimension commerciale et les gens en font un métier. Aucune famille n’en est le dépositaire. | ||
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Version du 26 décembre 2013 à 09:48
Sommaire
Références du dossier documentaire
Numéro du dossier
IVRF_FO_0159
Date d'enquête
2013
Nom et prénom de l'enquêteur
MBENGUE Bodiel
Désignation
Dénomination(s) actuelle(s)
Danse à trois tam-tams
Appellations successives
Sérouba, seruba (sabar)
Type de patrimoine
Patrimoine immatériel
Thématique
Localisation
Commune
Département: Foundiougne
Communauté rurale: Toubacouta
Village: Toubakouta
Lieu-dit/quartier/autre
Adresse
Références cadastrales (le cas échéant)
Section :.......... N° parcelle(s) :..........
Géolocalisation
Latitude : 13°46’58 Nord
Longitude : 16°28’26 Ouest
Historique et description
Acteur(s)
ancêtres mandings
Date/période de réalisation
Indéterminée
Historique
C’est une danse mandingue à trois tam-tams. Terme d’origine mandingue qui désigne à la fois un instrument de percussion, un style de musique, une forme de danse sensuelle et une cérémonie traditionnelle populaire partout au Sénégal où il y a une forte communauté sosé, en Gambie et en Guinée.
C’est une danse, unique danse mandingue, qui remontre à la création de la kora, instrument de musique manding inventé dans le Gabou (Gaabu) du temps des royaumes, lorsque les colons ont fait leur apparition. Sous les règnes de Samory Touré et de Maba Diakhou Ba, le sérouba accompagnait les guerriers qui allaient en guerre. Dans la culture manding, tout rythme obtenu avec trois tams-tams s’appelle sérouba. Le sérouba bat tous les rythmes que les autres tam-tams ne peuvent battre. Le premier batteur de sérouba à Toubacouta s’appelait Arfang Sarr. Il fut succédé par un diola venu de la casamance, Bassana Kadir, encore appelé Sana Sarr. Il appartenait à la famille de Marone kounda, une lignée de batteurs de tam-tam. Lorsque ce dernier quitta Toubacouta pour aller s’installer à Bani, village voisin, c’est son petit fils Kairaba Sarr qui reprit le flambeau. Kairaba passera le flambeau à son oncle Kérémo Sarr. Ce dernier passera le témoin à Landing Sarr, fils de Kairaba. C’est avec Idrissa Diatta, surnommé Badrissa, que s’éteint cette lignée de batteur de sérouba.
Aujourd’hui, n’importe qui peut battre le sérouba. Le sérouba a acquit aujourd’hui une dimension commerciale et les gens en font un métier. Aucune famille n’en est le dépositaire.
Description
Texte libre
Croquis (le cas échéant)
De l’ensemble patrimonial et/ou de sa position dans son environnement
État sanitaire
Très bon, bon, passable, mauvais. Valeur patrimoniale :
Lieux associés (autour de la même thématique)
Culture(s) orale(s) en lien avec l'ensemble patrimonial
Légende(s) et/ou mythe(s) associé(s)
Anecdote(s), discours, impression(s)sur l'ensemble patrimonial
Utilisation(s) actuelle(s)de l'ensemble patrimonial
Utilisation de l’espace, gestes associés
Statut et signification actuelle de l'ensemble patrimonial
Propriété publique, propriété privée, classé monument historique, à classer, représentation (lieu de mémoire ou non)
Informations complémentaires sur l'ensemble patrimonial
Sources
Bibliographie
Dans le cas d’une publication : NOM DE L’AUTEUR (Prénom de l’auteur), Titre de la référence, lieu d’édition/de conservation, éditeur/organisme de conservation, n° éventuel, année, pages ... à … Dans le cas d’un témoignage oral : NOM et Prénom de l’auteur, lieu, référence éventuelle à un témoignage enregistré
Tradition orale
Indiquer le vecteur de transmission (griot, historien…)
Sources écrites
Archives, édition de textes
Illustrations
Photographies actuelles
Sous plusieurs angles, si justifié
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Documents anciens (photographies, peintures, gravures...)
Préciser le(s) lieu(x) de conservation, y compris dans le cas de collections personnelles