IVRAF FA 0119 : Ecole communale de Fatick : Différence entre versions
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+ | NDIAYE Djibril, menuisier à la retraite, quartier Ndiaye Ndiaye, Fatick | ||
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+ | SAMB Ablaye, ancien employé municipal et notable à Fatick | ||
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− | + | BONNARDEL Régine, Saint-Louis du Sénégal : mort ou naissance ?, l’Harmattan, 1992, 423 p. | |
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+ | BOUCHE Denise, Autrefois notre pays s’appelait la Gaule… : remarques sur l’adaptation de l’enseignement au Sénégal de 1817 à 1960, Cahiers d’Etudes Africaines. | ||
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+ | FALL Amadou, L’école au Sénégal : la question de l’adaptation. Histoire d’une problématique récurrente de 1817 à nos jours, thèse de doctorat de 3e cycle, Faculté des lettres et sciences humaines, département d’histoire, UCAD, 2002. | ||
+ | INSPECTION DES ECOLES DU SENEGAL, L’enseignement primaire au Sénégal de 1903 à 1920, rapport, J27 à J32, Faculté des lettres et sciences humaines, département d’histoire, UCAD | ||
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Version du 20 mars 2013 à 11:22
Sommaire
- 1 Références du dossier documentaire
- 2 Désignation
- 3 Localisation
- 4 Historique et description
- 5 Culture(s) orale(s) en lien avec l'ensemble patrimonial
- 5.1 Légende(s) et/ou mythe(s) associé(s)
- 5.2 Anecdote(s),discours,impression(s)sur l'ensemble patrimonial
- 5.3 Fonction(s) initiale(s) et utilisation(s) actuelle(s)de l'ensemble patrimonial
- 5.4 Statut et signification actuelle de l'ensemble patrimonial
- 5.5 Informations complémentaires sur l'ensemble patrimonial
- 6 Sources
- 7 Illustrations
Références du dossier documentaire
Numéro du dossier
IVRF_FA_0119
Date d'enquête
23/02/2013
Nom et prénom de l'enquêteur
FAYE Selbé
Désignation
Dénomination(s) actuelle(s)
Ecole
Appellations successives
Ecole communale de Fatick
Ecole Ndouck
Ecole Moustapha Baïdy Bâ
Type de patrimoine
Patrimoine matériel
Thématique
Colonialisme
Localisation
Département
Fatick
Commune
Fatick
Quartier
Ndouck
Adresse
Ecole élémentaire Moustapha Baïdy BA, quartier Ndouck, Fatick
Références cadastrales (le cas échéant)
Section :.......... N° parcelle(s) :..........
Géolocalisation
Latitude : 14° 19’ 00.12 Nord
Longitude : 16° 25’ 00. 12 Ouest
Historique et description
Acteur(s)
Administration coloniale française
Date/période de réalisation
1927
Historique
Pendant la colonisation, la scolarisation des enfants étaient au cœur des priorités. En effet, dans les année 1800, certaines filles et certains garçons étaient scolarisés la plupart du temps dans les écoles des missionnaires français. Les sœurs missionnaires avaient la charge de l’éducation des filles tandis que les frères missionnaires assuraient l’enseignement des garçons. Filles et garçons étaient alors scolarisés dans des écoles distinctes.
Si, à ces début l’école avait pour principal but la christianisation des colonisés, ce ne fut plus le cas lorsque Faidherbe devint gouverneur au Sénégal. Il réclamait de l’innovation dans l’école en exigeant aux instituteurs une propagande de la langue française pour des raisons commerciales et culturelles. En effet, les colonisés apprenaient l’histoire et la géographie de la métropole sans aucune adaptation au niveau local. C’était un enseignement assimilationniste que les instituteurs s’efforçaient de transmettre à leurs élèves.
Cet objectif d’assimilation se retrouve dans les propos de Georges Hardy, chef de cabinet du ministre de l’Instruction publique lors d’un congrès en 1931 à Paris sur l’adaptation de l’enseignement. Il disait a cet effet : « La France ne demande pas qu’on lui procure en série des contrefaçons d’Européens. Elle a besoin pour la servir d’êtres qu’on n’ait pas dépouillés de leur être même et qui viennent à sa langue, à sa pensée, à son génie, moins en se supprimant qu’en se dégageant… Faites que chaque enfant né sous votre drapeau tout en restant homme de son continent, de son île, de sa nature soit un vrai Français de langue, d’esprit, de vocation !» En outre, la loi 1901 finit avec l’enseignement congréganiste qui ne correspondait pas à la société sénégalaise. Le gouvernement prônait alors un enseignement laïc et républicain. On assista à une multiplication des écoles au Sénégal même dans les zones sous protectorat dont Fatick fit partie.
En effet, érigée en commune en 1917, Fatick, bénéficia de sa première école de quatre classes en 1927. Des français comme Chaste et des dignitaires sénégalais tel que l’ancien député Mamadou Dia ont eu à occuper le poste de directeur de cette première école de la capitale du Sine. Par ailleurs, on est aujourd’hui loin des quatre classes d’origine de cette ancienne école communale. Les classes ont augmenté, la structure a changé et l’école dispose d’un patronyme. On ne parle plus d’école communale, ni d’école Ndouck, mais de Moustapha Baïdy Bâ.
Description
L’ancienne école communal de Fatick, communément connue sous le nom d’école Ndouck, en référence au quartier dans lequel elle est basée, est clôturée par un mur en maçonnerie. L’accès à l’école se fait via une porte cochère assurant l’entrée principale dont on peut y lire l’actuel nom de l’école. L’école appelée aujourd’hui Moustapha Baïdy Bâ abrite deux bâtiments construits à l’époque coloniale en plus de ses plusieurs autres bâtiments modernes. Le premier, composé de quatre classes date de 1927 et le second bâtiment avec ses trois classes est construit en 1957.
Le premier bâtiment datant de 1927 est caractérisé par sa toiture en tôles ondulées et ses galeries hors œuvre que l’on retrouve au niveau des façades antérieure et postérieure. Des poteaux en maçonnerie longent les galeries. Les différente fenêtres, de couleur verte sont en encadrement de pierre de taille. Quant aux portes, de couleur verte, elles disposent de chambranles. De la peinture de ce bâtiment colonial, il ne reste plus que les vestiges de badigeon. La façade principale comprend plusieurs marches permettant d’accéder à la galerie et aux salles de classes. C’est une façade avec des baies persiennes en fer forgé agrémentées d’impostes. L’élévation postérieure est marquée par ses portes piétonnes en fer forgé.
Quant au bâtiment construit trente ans après le premier bâtiment colonial, il est caractérisé par sa toiture en tôles ondulées et ses galeries hors œuvres au niveau des élévations antérieure et postérieures. Sur ses deux façades l’on distingue des ajours en maçonnerie. Les baies des différentes façades du bâtiment sont des persiennes rouges en fer forgé.
Malgré les quelques réfections qui leur ont été apportées, les bâtiments de l’ancienne école communale ou école Ndouck ont gardé leurs allures initiales de constructions coloniales. En effet, briques rouges, tôles ondulées, fer forgé, bois … sont les différents matériaux de construction.
Croquis (le cas échéant)
État sanitaire
Passable
Lieux associés (autour de la même thématique)
France (pays d’origine des administrateurs français)
Inspection médicale des école (ancien logement de fonction des directeurs de l’école communale)
Culture(s) orale(s) en lien avec l'ensemble patrimonial
Légende(s) et/ou mythe(s) associé(s)
Anecdote(s),discours,impression(s)sur l'ensemble patrimonial
Fonction(s) initiale(s) et utilisation(s) actuelle(s)de l'ensemble patrimonial
Fonctions initiales : école, lieu d’habitation
Utilisations actuelles : école, lieu de mémoire
Statut et signification actuelle de l'ensemble patrimonial
Statut : propriété publique de l’Etat du Sénégal
Signification actuelle : L’ancienne école communale de Fatick, est un patrimoine colonial important car elle a joué un rôle fondamentale dans la société. Ce fut et reste un lieu d’apprentissage favorisant le vivre ensemble et l’ouverture d’esprit.
Informations complémentaires sur l'ensemble patrimonial
Sources
Bibliographie
Tradition orale
AGNE Babacar Falis, chef de service de l’inspection médicale de Fatick
DEME Yoro, agent au Conseil Régional de Fatick
DIALLO Doudou, adjoint au maire de Fatick
GOMAR Ndane, expéditionnaire à la retraite, quartier Ndiaye Ndiaye, Fatick
NDIAYE Barthélémy, directeur de l’école Moustapha Baïdy
NDIAYE Djibril, menuisier à la retraite, quartier Ndiaye Ndiaye, Fatick
NDIAYE Ngor, deuxième adjoint au maire de Fatick
SAMB Ablaye, ancien employé municipal et notable à Fatick
Sources écrites
BONNARDEL Régine, Saint-Louis du Sénégal : mort ou naissance ?, l’Harmattan, 1992, 423 p.
BOUCHE Denise, Autrefois notre pays s’appelait la Gaule… : remarques sur l’adaptation de l’enseignement au Sénégal de 1817 à 1960, Cahiers d’Etudes Africaines.
FALL Amadou, L’école au Sénégal : la question de l’adaptation. Histoire d’une problématique récurrente de 1817 à nos jours, thèse de doctorat de 3e cycle, Faculté des lettres et sciences humaines, département d’histoire, UCAD, 2002.
INSPECTION DES ECOLES DU SENEGAL, L’enseignement primaire au Sénégal de 1903 à 1920, rapport, J27 à J32, Faculté des lettres et sciences humaines, département d’histoire, UCAD
Illustrations
Photographies actuelles
Sous plusieurs angles, si justifié
Documents anciens (photographies, peintures, gravures...)
Préciser le(s) lieu(x) de conservation, y compris dans le cas de collections personnelles