IVRAF FA 0051 : Secco nè Maroutte (Le secco de Maroutte)

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Références du dossier documentaire

Numéro du dossier

IVRF_FA_0051

Date d'enquête

30/10/2012

Nom et prénom de l'enquêteur

FAYE Selbé

Désignation

Dénomination(s) actuelle(s)

Entrepôt d’arachides

Appellations successives

Secco nè Maroutte (Le secco de Maroutte)

Type de patrimoine

Patrimoine matériel

Thématique

Colonisation

Localisation

Département

Fatick

Communauté rurale

Diaoulé

Village

Maroutte

Adresse

Références cadastrales (le cas échéant)

Section :.......... N° parcelle(s) :..........

Géolocalisation

Latitude :
Longitude :

Historique et description

Acteur(s)

Non identifié

Date/période de réalisation

Non définie

Historique

Le secco de Maroutte date du colonialisme. Pendant son installation à Maroutte, c’est alors le commandant Labordeau qui gouvernait Fatick. Mahécor Diouf (dernier roi du Sine) était lui chef de province à Diakhao. Les gouverneurs avaient ainsi des représentants chargés de la gestion des seccos. Pendant que Labordeau était à Fatick, Cheikhou Nar, un natif de Diakhao avait la charge de le représenter à Maroutte afin de veiller à la bonne marche du Secco. Le commandant Labordeau fut remplacé par le commandant Rock à Fatick et ce fut Latsouckabé Fall, le gestionnaire du Secco. Mahécor Diouf régnait toujours à Diakhao et Farba Ballé Khodia Faye le représentait à Maroutte. Au temps de Rock, les arachides étaient entassés sous le baobab qui fait face à l’actuel marché de du quartier Maroutte-centre. Ils étaient triés par catégorie et chaque famille devrait participer de gré ou de force au triage qui devait être impeccable, ce qui donna l’expression sérère « khoolaam tène kathie nène akh kè Maroutte » qui laisse comprendre que les habitants devraient trier les arachides de sorte que l’on ne puisse pas y apercevoir le moindre défaut. Après sa gestion du secco auprès de Rock, Latsouckabé fut transféré à Thiakhar dans la région de Diourbel comme chef de canton en remplacement de monsieur Eli Manel. D’autre part, après l’indépendance, Senghor avait équipé le secco en trieuse afin d’enlever aux villageois la lourde tâche qu’on leur infliger dans le cadre du triage manuel. Ces trieuses sont toujours visibles aujourd’hui et sont placées à côté du hangar faisant office de secco.

Description

Texte libre

Croquis (le cas échéant)

De l’ensemble patrimonial et/ou de sa position dans son environnement

État sanitaire

Très bon, bon, passable, mauvais.
Valeur patrimoniale :

Lieux associés (autour de la même thématique)

Culture(s) orale(s) en lien avec l'ensemble patrimonial

Légende(s) et/ou mythe(s) associé(s)

Anecdote(s),discours,impression(s)sur l'ensemble patrimonial

Utilisation(s) actuelle(s)de l'ensemble patrimonial

Utilisation de l’espace, gestes associés

Statut et signification actuelle de l'ensemble patrimonial

Propriété publique, propriété privée, classé monument historique, à classer, représentation (lieu de mémoire ou non)

Informations complémentaires sur l'ensemble patrimonial

Sources

Bibliographie

Dans le cas d’une publication : NOM DE L’AUTEUR (Prénom de l’auteur), Titre de la référence, lieu d’édition/de conservation, éditeur/organisme de 
conservation, n° éventuel, année, pages ... à … Dans le cas d’un témoignage oral : NOM et Prénom de l’auteur, lieu, référence éventuelle à un témoignage enregistré

Tradition orale

Indiquer le vecteur de transmission (griot, historien…)

Sources écrites

Archives, édition de textes


Illustrations

Photographies actuelles

Sous plusieurs angles, si justifié

Documents anciens (photographies, peintures, gravures...)

 Préciser le(s) lieu(x) de conservation, y compris dans le cas de collections personnelles

Dessins/croquis