IVRAF FA 0038 : Le village de Djilas
Sommaire
- 1 Références du dossier documentaire
- 2 Désignation
- 3 ==Appellations successives
- 3.1 Type de patrimoine
- 3.2 Thématique
- 3.3 Localisation
- 3.4 Historique et description
- 3.5 Culture(s) orale(s) en lien avec l'ensemble patrimonial
- 3.5.1 Légende(s) et/ou mythe(s) associé(s)
- 3.5.2 Anecdote(s),discours,impression(s)sur l'ensemble patrimonial
- 3.5.3 Fonction(s) initiale(s) et utilisation(s) actuelle(s)de l'ensemble patrimonial
- 3.5.4 Statut et signification actuelle de l'ensemble patrimonial
- 3.5.5 Informations complémentaires sur l'ensemble patrimonial
- 3.6 Sources
- 3.7 Illustrations
Références du dossier documentaire
Numéro du dossier
IVRAF_FA_00038
Date d'enquête
18/10/2012
Nom et prénom de l'enquêteur
WADE Mame Coumba
Désignation
Dénomination(s) actuelle(s)
Village
==Appellations successives
Village de Djilas (de « jil » : choisir)
Type de patrimoine
Matériel
Thématique
Senghor
Localisation
Département
Fatick
Communauté Rurale
Djilas
Village
Djilas
Adresse
Références cadastrales (le cas échéant)
Section :.......... N° parcelle(s) :..........
Géolocalisation
Latitude : 14°15’02.68 Nord
Longitude : 16°38’01.02 Ouest
Historique et description
Acteur(s)
Maïssa Waly Dione
Date/période de réalisation
Historique
La fondation du village de Djilas relève d’un processus de peuplement durant une longue période. Maïssa Waly Dione, en venant du Gabou avec de nombreux compagnons, est la première personne à avoir pénétré dans le village de Djilas.
Le personnage, dans sa quête d’un lieu où se fixer, passa un court séjour dans le village de Djilas avant de fonder le village de Mbissel. Durant son bref passage dans cette localité, jadis déserte, il informa ses accompagnants qu’il allait choisir une coquille dans ce village («xam jil » en sérère).Ce choix de Maïssa Wali a donné le nom de Djilas, en référence au terme sérère «jil» signifiant prendre ou choisir.
Quelques années après le départ de Maïssa Waly vers Mbissel, le village de Djilas enregistra le passage de deux grands hommes : Sara Mbenguèthie et Mbakhane. Ce dernier avait installé une case à l’entrée du village (où il résidait avec son cheval) alors que son ami Sara Mbenguèthie résidait à l’intérieur du village.
Après le départ de ces deux (2) personnes, le dernier peuplement du village de Djilas se fit avec la famille Ndong. Cette, dernière sous la direction de Saal Maak Ndong, Saal Ndep Ndong et de kone Ngor Simel Ndong s’implanta à Djilas et exigea un culte autour d’un baobab trouvé sur place. Ce baobab, toujours visible dans la cour des Ndong, a toujours symbolisé le lieu de résidence de cette famille considérée comme celle des premiers habitants du village de Djilas
Description
Chef lieu de communauté rurale, le village de Djilas est limité à l’est par le village de Ndof, à l’ouest par le village de Loul Soudiane, au nord par les villages de Dak et de Guessing et au Sud le village de Diofior. Le village se situe à 13 km de Fimela et à 55 km de Fatick. Il couvre une superficie de 4km² avec une population d’environ 3889 habitants répartie sur 381 concessions et 399 ménages. Avec un relief généralement plat, le village présente un climat de types soudano-sahélien. Les sols sont des sols deck, deck dior, des sols dior et des sols halomorphes.
Du point de vue architectural, Djilas est marqué par une large couverture de maisons en dur cohabitant avec des maisons traditionnelles en paille. Ce style d’occupation de l’espace villageois se retrouve dans les cinq(5) quartiers du village que sont Ndorong, Ndiémane, Thioupane, Garage et Sanguème.
Le village regroupe pas mal d’infrastructures de base. Il compte trois (3) écoles primaires (dont une école privée) avec un effectif de 1025 élèves, un collège privé avec 492 élèves un dispensaire, une mosquée, une église une route goudronnée, un poste de santé. Les activités génératrices de revenus, appuyées par les ONG (organisations non gouvernementales) comme l’UNICEF, le PAM (programme alimentaire mondiale) …, reposent essentiellement sur l’agriculture, l’élevage, la pêche et l’extraction du sel.
Le village de Djilas reste aussi un lieu de festivités avec des séances annuelles de lutte traditionnelle où on enregistre la présence de plusieurs centaines de personnes.
Croquis (le cas échéant)
De l’ensemble patrimonial et/ou de sa position dans son environnement
État sanitaire
Bon
Valeur patrimoniale : la cohabitation entre différents groupes ethniques et religieux, le développement d’activités génératrices de revenus et l’attachement aux valeurs culturelles confèrent au village de Djilas une valeur patrimoniale très importante.
Lieux associés (autour de la même thématique)
Mbissel : village fondé par le roi Maïssa Waly, premier résident de Djilas
Ndangane : Djilas appartenait au canton de Ndangane
Culture(s) orale(s) en lien avec l'ensemble patrimonial
Légende(s) et/ou mythe(s) associé(s)
Anecdote(s),discours,impression(s)sur l'ensemble patrimonial
Anecdote des libations: A la veille des élections, le président Senghor faisait des libations au tour du baobab « Fara Ndol » qui se situait à l’entrée du village .ce lieu abrite aujourd’hui le pont qui sépare Loule Séssène et Djilas.
Anecdote du lit : le lit où se couchait Gnilane Bakhoum, la maman du président Léopold Sédar Senghor se trouve à Djilas au quartier Ndiémane sous la garde du vieux Sanou Bakhoum.
Fonction(s) initiale(s) et utilisation(s) actuelle(s)de l'ensemble patrimonial
Fonctions initiale : zone d’habitation et d’activités économiques
Utilisation actuelle:zone d’habitation et d’activités économiques
Statut et signification actuelle de l'ensemble patrimonial
Statut : propriété publique
Signification actuelle: Djilas est un patrimoine pour les villageois
Informations complémentaires sur l'ensemble patrimonial
Sources
Bibliographie
Tradition orale
DIOME Michel, chef de village, Djilas
NDONG Mame Kor Diène,notable,Djilas
BAKHOUM Mathieu, cultivateur, Djilas
BAKHOUM Sanou, cultivateur, Djilas
Sources écrites
Archives, édition de textes
Illustrations
Photographies actuelles
Sous plusieurs angles, si justifié
Documents anciens (photographies, peintures, gravures...)
Préciser le(s) lieu(x) de conservation, y compris dans le cas de collections personnelles