IVRAF FA 0036 : Le village de Yayème : Différence entre versions

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(Culture(s) orale(s) en lien avec l'ensemble patrimonial)
(Fonction(s) initiale 's) et utilisation(s) actuelle(s)de l'ensemble patrimonial)
 
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L’histoire de la fondation de Yayème en 1896 résulte d’un différent qui avait opposé les familles Basse  et Senghor à Djilor.
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La fondation de Yayème (en 1896) résulte d’un différend qui avait opposé les familles Basse  et Senghor à Djilor.  
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En effet, Ngondé Bass (le fondateur du village de Yayème), originaire du Gabou et résidant à Djilor avec toute sa famille, vivait en parfaite harmonie avec Diogoye Senghor (le père de  Léopold Sédar Senghor), un riche commerçant du village. Ce dernier trompait les gens avec l’alcool qu’il vendait et Ngondé, contrairement à beaucoup de sérères à l’époque, ne buvait pas d’alcool.  
En effet, Ngondé Bass(le fondateur du village de Yayème) originaire du Gabou et résidant à Djilor avec toute sa famille vivait en parfait harmonie avec Diogoye Senghor (le père de  Léopold Sédar Senghor) un riche commerçant du village. Ce dernier faisait la ruse avec l’alcool et Ngondé contrairement à beaucoup de sérère à l’époque ne buvait pas d’alcool.
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Un jour, Diogoye lui offrit une bouteille d’alcool en guise de cadeau. Après l’insistance de Diogoye, Ngondé accepta le cadeau pour ne pas le frustrer. Sachant que le commerçant  n’offrait jamais de l’alcool gratuitement, Ngondé garda  soigneusement la bouteille  dans un panier au dessus de son toit.
Un jour, Diogoye est venu l’offrir une bouteille d’alcool en guise de cadeau. Après une très grande insistance de la part de Diogoye, Ngondé décida d’accepter le cadeau pour ne pas frustrer le riche homme. Sachant que le commerçant  n’offrait jamais de l’alcool gratuitement, Ngondé garda  soigneusement la bouteille  dans un panier au dessus de son toit.
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Quelques temps après, croyant que la bouteille était consommée, Diogoye réclama à Ngondé un taureau, le prix de la bouteille qu’il lui avait offert.
 
   
 
   
Quelques temps après, Diogoye, croyant que la bouteille était consommée est revenu pour réclamer à Ngondé un taureau moyennant le prix de la bouteille qu’il lui avait offert.
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Surpris, Ngondé  répondit à Diogoye « qu’une bouteille d’alcool ne peut pas valoir un taureau !» Puis, il se leva, récupéra la bouteille et la remit à Diogoye.
Surpris par les propos  de Diogoye, Ngondé  répondit à ce dernier «qu’une bouteille d’alcool ne peut pas valoir un taureau ». Ainsi se leva subitement récupérer la bouteille sur le toit et la remit à Diogoye.
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Très furieux de l’acte de Ngondé, et sachant qu’il ne fait pas parti des gens à escroquer, Diogoye décida de lui faire la guerre en allant se plaindre auprès du Bour Sine(roi du Sine).
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Très furieux de l’acte de Ngondé, et convaincu qu’il ne faisait pas parti des gens à escroquer, Diogoye décida de lui faire la guerre en allant se plaindre auprès du Maad Sinig (le roi du Sine).
Ce dernier conscient que Ngondé avait raison sur Diogoye , demanda à Ngondé d’essayer de cohabiter avec lui de changer de lieu de résidence.
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Ce dernier, conscient que le mis en cause avait raison sur Diogoye, demanda à Ngondé de tenter de cohabiter avec lui ou de changer de lieu de résidence.
  
Depuis cette période le problème devenait de plus en plus compliqué  entre les deux(2) familles. Conscient que Diogoye avait les moyens de  corrompre le Boursine qui pourrait lui créer des ennuis, il décida de quitter les lieux. Dans le désir de concrétisation cette décision, une femme de la famille basse a mit le feu sur leurs habitations. Par conséquent, famille  Bass  en voulant reconstruire avait décidé de changer de lieu où ils résideraient en paix et sans oppression.
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Depuis ce jour, la discorde s’installa entre les deux(2) familles. Conscient que Diogoye avait les moyens de  corrompre le Maa-sinig qui, en retour pourrait lui créer des ennuis, Ngondé décida de quitter les lieux. Désireux de rendre effective sa décision, une femme de la famille Basse mit le feu à la concession. Ainsi, famille  Bass  en décidant de se réinstaller, choisit un lieu les membres pouvaient vivre en paix et sans oppression.
 
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Toutefois, le groupe composé de sept(7) sages dirigés par Ngondé et Djidjack n’a pas choisi au hasard le site de Yayème .C’est un vieux marabout qui demanda aux sages de donner la latitude à Djidjakou Ndew Coumba Sarr, le plus jeune du groupe, de diriger les recherches.
Toutefois le groupe composé de sept(7) sages dirigés par Ngondé et Djidjack n’était pas guidé par le hasard dans le choix du village de Yayème .Ce fut  un vieux marabout qui avait demandé aux sages de donner la latitude à Djidjakou Ndew Coumba Sarr, le plus jeune du groupe de diriger la recherche.
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Après des jours de recherche, Djidjakou  avec sa  tête mystérieuse (large) s’arrêta sur un baobab avec plusieurs troncs appelé « Ndiel ». Au cours d’un bref  repos il avait fait savoir au groupe qu’ils sont  arrivés au site idéal favorable au vécu des populations et à leurs activités économiques. Ainsi le groupe  entama  le débroussaillage et installa  deux (2) maison ; celle de Ngondé Bass et de Djidiack.
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Après des jours de recherches, Djidjakou, inspiré par son pouvoir magique, s’arrêta sous un baobab à multiples troncs appelé « Ndiel ». Après un bref  répit,  il fit savoir au groupe qu’ils étaient arrivés dans un site favorable au destin du lignage. Le groupe  entama  le débroussaillage et installa  deux (2) concessions : celle de Ngondé Basse et celle de Djidiack.
  
 
===Description===
 
===Description===
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Le nom de « Yayème » dérive de l’expression sérère « yaayeem » qui signifie « je suis envié ».
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Situé dans la communauté rurale de Fimela, le village de Yayème est limité à l’est par le village de Samba Dia, à l’ouest par le village de Fimela, au nord par Samba Diallo et au sud par Ndangane Sambou. A environ 1km du village de Fimela, Yayème a une population de 2113 habitants et compte 173 carrés (recensement de 2008).
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Sur le plan architectural, Yayème est passé de maisons traditionnelles faites de  paille et de feuilles  de rôniers à un style de construction plus moderne avec près de 70% des  maisons en dur, construites par les premiers fonctionnaires du village.
  
« Yayème » est un  village dont le nom est dérivé du sérère (langue locale) « Yawème »  signifiant quelqu’un qui est envié par ses voisins.
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Contrairement à certains villages de l’arrondissement de Fimela, le village de Yayème semble bien être servi en infrastructures. Il compte deux écoles primaires dont la première date de 1980, d’une case de santé, d’un bureau de poste en construction, d’une mosquée et d’une église. Toutefois, on remarque une absence notoire de voies dégagées reliant Yayème  aux villages limitrophes.
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Les activités génératrices de revenus reposent essentiellement sur l’agriculture saisonnière, le maraîchage, l’élevage (bovins, ovins,…) et la pêche.
  
Situé dans la communauté rurale de Fimela, le village de Yayème est limité à l’Est par le village de Samba Dia, à l’ouest par le village de Fimela, au nord par Samba Diallo et au sud par Ndangane Sambou. A environ 1km du village de Fimela, Yayème  regroupe une population de 2113 habitants et compte 173 carrés (recensement2008).
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Sur le plan des loisirs, Yayème draine chaque année des centaines de personnes, à l’occasion de deux grandes manifestations : une lutte traditionnelle organisée au mois de décembre et la cérémonie d’initiation (Ndut) qui se tient tous les deux(2) ans.
  
Du point de vue architecturale Yayème est passé de maisons traditionnelles faites de  paille et de feuilles  de rôniers à une architecture beaucoup plus moderne avec près de 70% des  maisons en dure construites par les premiers fonctionnaires du village.
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La population de Yayème est très organisée autour d’associations sportives et culturelles (ASC) telle l’association « Jogomay » et des groupements de promotion de l’entreprenariat féminin (teinture, transformation de produits locaux…).
 
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Contrairement à certains villages de l’arrondissement de Fimela, village de Yayème semble bien etre servi en infrastructure. il compte deux écoles primaires dont la première date de 1980, d’une case de santé et d’un poste en construction, d’une mosquée et d’une église. Toutefois on remarque  une absence notoire de voies dégagées reliant Yayème  avec ses villages limitrophes.
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Les activités génératrices de revenus du village reposent essentiellement sur l’agriculture saisonnière, le maraichage, l’élevage (bovins, ovins,…) et la pêche.
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Du point de festivité, Yayème draine chaque année des centaines de personnes à l’occasion de deux grandes manifestations : une lutte traditionnelle organisée chaque année au mois de décembre et la cérémonie de circoncision appelée Ndoute qui se tient tous les deux(2) ans.
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Toutefois la population de Yayème  reste très organisée à travers des associations sportives et culturelles (ASC) comme l’association « Diogue May »et des groupements de promotions féminine
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(teinture, transformation de produits locaux…).
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===Croquis (le cas échéant)===
 
===Croquis (le cas échéant)===
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Bon
 
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''Valeur patrimoniale :''
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'''Valeur patrimoniale :''' valeur patrimoniale très important du fait que  le village est propice au développement d’activités génératrices de revenus et à la sécurisation de leurs investissements
  
 
===Lieux associés (autour de la même thématique)===
 
===Lieux associés (autour de la même thématique)===
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'''Djilor''' : village d’origine des populations de Yayème
 
'''Djilor''' : village d’origine des populations de Yayème
  
les villages de '''Fimela''', '''Samba Dia''', '''Samba Diallo''' et '''Baboucar''' : les habitants de Yayème les avaient prêtés des terres à cultiver quand ils venaient juste de quitter  les iles du Saloum.
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'''Fimela, Samba Dia, Samba Diallo et Baboucar :''' les habitants de Yayème avaient prêtés des terres à cultiver aux populations des villages des îles du Saloum.
  
 
=='''''Culture(s) orale(s) en lien avec l'ensemble patrimonial'''''==
 
=='''''Culture(s) orale(s) en lien avec l'ensemble patrimonial'''''==
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===Légende(s) et/ou mythe(s) associé(s)===
 
===Légende(s) et/ou mythe(s) associé(s)===
  
'''Mythe de l’arbre sacré du village''' : « les habitants du village voyaient un étranger se promener chaque  jours dans les artères du  village et rentrée le soir dans l’arbre. Mais, si un habitant s’aventurait de lui demander ce qu’il fait dans le village, il lui jetait du sel dans les yeux » . Omar Bass
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'''Mythe de l’arbre sacré du village :''' « les habitants du village virent un étranger se promener chaque  jour à travers les artères du  village et rentrer le soir dans le creux de l’arbre. Mais, quand un habitant s’aventurait à lui demander ce qu’il faisait dans le village, il lui jetait du sel dans les yeux ». Omar Basse
  
 
===Anecdote(s),discours,impression(s)sur l'ensemble patrimonial===
 
===Anecdote(s),discours,impression(s)sur l'ensemble patrimonial===
  
'''Anecdote''' : Le président Senghor gardait les troupeaux de son père et chassait des gibiers à Yayème.  
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'''Anecdote''' : Le président Senghor gardait les troupeaux de son père et chassait du gibier à Yayème.
  
 
===Fonction(s) initiale 's) et utilisation(s) actuelle(s)de l'ensemble patrimonial===
 
===Fonction(s) initiale 's) et utilisation(s) actuelle(s)de l'ensemble patrimonial===
  
Fonctions initiale :lieu d’habitation et d’activités agricoles
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Fonctions initiale : lieu d’habitation et d’activités agricoles
 
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Fonctions actuelle : lieu d’habitation, de libation et d’activités agricoles
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Fonctions actuelle : lieu d’habitation, de libations et d’activités agricoles
  
 
===Statut et signification actuelle de l'ensemble patrimonial===
 
===Statut et signification actuelle de l'ensemble patrimonial===
  
 
Statut : propriété publique
 
Statut : propriété publique
 
signification actuelle:le village représente une valeur patrimoniale très important du fait que  le village est propice au développement de leurs activités génératrices de revenues et à la sécurisation de leurs investissements.
 
  
 
===Informations complémentaires sur l'ensemble patrimonial===
 
===Informations complémentaires sur l'ensemble patrimonial===
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===Bibliographie===
 
===Bibliographie===
 
''Dans le cas d’une publication : NOM DE L’AUTEUR (Prénom de l’auteur), Titre de la référence, lieu d’édition/de conservation, éditeur/organisme de
 
conservation, n° éventuel, année, pages ... à … Dans le cas d’un témoignage oral : NOM et Prénom de l’auteur, lieu, référence éventuelle à un témoignage enregistré''
 
  
 
===Tradition orale===
 
===Tradition orale===
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[[Catégorie:Modèle_dossier]]
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[[Catégorie:Village]]

Version actuelle en date du 10 octobre 2013 à 17:58

Le village de Yayème

Références du dossier documentaire

Numéro du dossier

IVRAF_FA_00036

Date d'enquête

18/10/2012

Nom et prénom de l'enquêteur

WADE Mame Coumba

Désignation

Dénomination(s) actuelle(s)

Village

Appellations successives

Village de Yayème

Casamance du Sine

Type de patrimoine

Patrimoine matériel

Thématique

Senghor

Localisation

Département

Fatick

Communauté Rurale

Fimela

Village

Yayème

Adresse

Références cadastrales (le cas échéant)

Section :.......... N° parcelle(s) :..........

Géolocalisation

Latitude :14°07'22.57 Nord

Longitude :16°40'51.61 Ouest

Historique et description

Acteur(s)

Ngondé Bass

Date/période de réalisation

1896

Historique

La fondation de Yayème (en 1896) résulte d’un différend qui avait opposé les familles Basse et Senghor à Djilor. En effet, Ngondé Bass (le fondateur du village de Yayème), originaire du Gabou et résidant à Djilor avec toute sa famille, vivait en parfaite harmonie avec Diogoye Senghor (le père de Léopold Sédar Senghor), un riche commerçant du village. Ce dernier trompait les gens avec l’alcool qu’il vendait et Ngondé, contrairement à beaucoup de sérères à l’époque, ne buvait pas d’alcool.

Un jour, Diogoye lui offrit une bouteille d’alcool en guise de cadeau. Après l’insistance de Diogoye, Ngondé accepta le cadeau pour ne pas le frustrer. Sachant que le commerçant n’offrait jamais de l’alcool gratuitement, Ngondé garda soigneusement la bouteille dans un panier au dessus de son toit. Quelques temps après, croyant que la bouteille était consommée, Diogoye réclama à Ngondé un taureau, le prix de la bouteille qu’il lui avait offert.

Surpris, Ngondé répondit à Diogoye « qu’une bouteille d’alcool ne peut pas valoir un taureau !» Puis, il se leva, récupéra la bouteille et la remit à Diogoye.

Très furieux de l’acte de Ngondé, et convaincu qu’il ne faisait pas parti des gens à escroquer, Diogoye décida de lui faire la guerre en allant se plaindre auprès du Maad Sinig (le roi du Sine). Ce dernier, conscient que le mis en cause avait raison sur Diogoye, demanda à Ngondé de tenter de cohabiter avec lui ou de changer de lieu de résidence.

Depuis ce jour, la discorde s’installa entre les deux(2) familles. Conscient que Diogoye avait les moyens de corrompre le Maa-sinig qui, en retour pourrait lui créer des ennuis, Ngondé décida de quitter les lieux. Désireux de rendre effective sa décision, une femme de la famille Basse mit le feu à la concession. Ainsi, famille Bass en décidant de se réinstaller, choisit un lieu les membres pouvaient vivre en paix et sans oppression. Toutefois, le groupe composé de sept(7) sages dirigés par Ngondé et Djidjack n’a pas choisi au hasard le site de Yayème .C’est un vieux marabout qui demanda aux sages de donner la latitude à Djidjakou Ndew Coumba Sarr, le plus jeune du groupe, de diriger les recherches.

Après des jours de recherches, Djidjakou, inspiré par son pouvoir magique, s’arrêta sous un baobab à multiples troncs appelé « Ndiel ». Après un bref répit, il fit savoir au groupe qu’ils étaient arrivés dans un site favorable au destin du lignage. Le groupe entama le débroussaillage et installa deux (2) concessions : celle de Ngondé Basse et celle de Djidiack.

Description

Le nom de « Yayème » dérive de l’expression sérère « yaayeem » qui signifie « je suis envié ». Situé dans la communauté rurale de Fimela, le village de Yayème est limité à l’est par le village de Samba Dia, à l’ouest par le village de Fimela, au nord par Samba Diallo et au sud par Ndangane Sambou. A environ 1km du village de Fimela, Yayème a une population de 2113 habitants et compte 173 carrés (recensement de 2008). Sur le plan architectural, Yayème est passé de maisons traditionnelles faites de paille et de feuilles de rôniers à un style de construction plus moderne avec près de 70% des maisons en dur, construites par les premiers fonctionnaires du village.

Contrairement à certains villages de l’arrondissement de Fimela, le village de Yayème semble bien être servi en infrastructures. Il compte deux écoles primaires dont la première date de 1980, d’une case de santé, d’un bureau de poste en construction, d’une mosquée et d’une église. Toutefois, on remarque une absence notoire de voies dégagées reliant Yayème aux villages limitrophes.

Les activités génératrices de revenus reposent essentiellement sur l’agriculture saisonnière, le maraîchage, l’élevage (bovins, ovins,…) et la pêche.

Sur le plan des loisirs, Yayème draine chaque année des centaines de personnes, à l’occasion de deux grandes manifestations : une lutte traditionnelle organisée au mois de décembre et la cérémonie d’initiation (Ndut) qui se tient tous les deux(2) ans.

La population de Yayème est très organisée autour d’associations sportives et culturelles (ASC) telle l’association « Jogomay » et des groupements de promotion de l’entreprenariat féminin (teinture, transformation de produits locaux…).

Croquis (le cas échéant)

De l’ensemble patrimonial et/ou de sa position dans son environnement

État sanitaire

Bon

Valeur patrimoniale : valeur patrimoniale très important du fait que le village est propice au développement d’activités génératrices de revenus et à la sécurisation de leurs investissements

Lieux associés (autour de la même thématique)

Djilor : village d’origine des populations de Yayème

Fimela, Samba Dia, Samba Diallo et Baboucar : les habitants de Yayème avaient prêtés des terres à cultiver aux populations des villages des îles du Saloum.

Culture(s) orale(s) en lien avec l'ensemble patrimonial

Légende(s) et/ou mythe(s) associé(s)

Mythe de l’arbre sacré du village : « les habitants du village virent un étranger se promener chaque jour à travers les artères du village et rentrer le soir dans le creux de l’arbre. Mais, quand un habitant s’aventurait à lui demander ce qu’il faisait dans le village, il lui jetait du sel dans les yeux ». Omar Basse

Anecdote(s),discours,impression(s)sur l'ensemble patrimonial

Anecdote : Le président Senghor gardait les troupeaux de son père et chassait du gibier à Yayème.

Fonction(s) initiale 's) et utilisation(s) actuelle(s)de l'ensemble patrimonial

Fonctions initiale : lieu d’habitation et d’activités agricoles

Fonctions actuelle : lieu d’habitation, de libations et d’activités agricoles

Statut et signification actuelle de l'ensemble patrimonial

Statut : propriété publique

Informations complémentaires sur l'ensemble patrimonial

Sources

Bibliographie

Tradition orale

BASS Omar, adjoint du chef de village de Yayème

Sources écrites

Archives, édition de textes


Illustrations

Photographies actuelles

Sous plusieurs angles, si justifié

Documents anciens (photographies, peintures, gravures...)

 Préciser le(s) lieu(x) de conservation, y compris dans le cas de collections personnelles

Dessins/croquis