IVRAF FA 0032 : Village de Fimela

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Références du dossier documentaire

Numéro du dossier

IVRF_FA_0032

Date d'enquête

Le 12/10/2012

Nom et prénom de l'enquêteur

SECK Badé

Désignation

Dénomination(s) actuelle(s)

Village

Appellations successives

A pimb alaa (« a pimb alaa » signifiant en sérère le plateau), Fimela

Type de patrimoine

Patrimoine matériel

Thématique

SENGHOR

Localisation

Département

Fatick

Village

Fimela

Adresse

Références cadastrales (le cas échéant)

Section :.......... N° parcelle(s) :..........

Géolocalisation

Latitude :
Longitude :

Historique et description

Acteur(s)

Lamine SARR

Date/période de réalisation

1907

Historique

Le village de Fimela fut créé en 1907 par Lamine Sarr. Ce dernier était un grand traitant d’arachide qui, pour développer son commerce, décida de quitter son Néma Ba natal pour rejoindre Ndangane. En route, il passa par Djirnda où il rencontra un certain Samb Singhane SARR avec qui il collabora. Une fois à Ndangane, les deux hommes se répartirent les taches et c’est à Lamine SARR que revint la charge de sillonner la zone pour acheter de l’arachide auprès des agriculteurs des villages environnants. C’est ainsi qu’il s’installa à Simal pour être plus proche des paysans. En effet, c’est à Simal que Lamine SARR rassemblait tous les sacs d’arachides achetés dans la zone avant de les acheminer vers Ndangane à dos d’âne. A Ndangane, Lamine SARR et son ami pesaient leurs sacs d’arachides sur des bascules avant de les transporter à Foundiougne, dans des pirogues.

A l’époque, le site qui abrite aujourd’hui le village de Fimela était inoccupé. Il était juste une vaste étendue de champs que les habitants des environs appelaient « a pimb alaa » en référence à son relief élevé (pimb alaa, expression Sérère signifiant le plateau).

Après quatre ans de présence dans la zone, Lamine SARR se sentit attiré par ce site de « pimb alaa » qu’il trouvait stratégique. Ainsi, il construisit trois cases à Simal qu’il transporta aussitôt dans le site et fonda le village qu’on appellera, plus tard, Fimela (fimp laa), par déformation de langage (Fimela vient de « pimb alaa »).

Depuis, le village de Fimela a connu d’importantes modifications. En effet, juste après sa création, Fimela comptait seulement le quartier de Pindalang (pind a lang : maison du bas coté). Hormis Pindalang, le village compte, aujourd’hui, trois autres quartiers que sont : Pinetok (les maisons du sommet), Cité enseignant et Keur Dimbelé.

Administrativement, le village de Fimela était, à l’époque coloniale, rattaché au canton de Ndangane. Mais aujourd’hui, il est chef lieu de communauté rurale et d’arrondissement. Sur le plan architectural, des constructions modernes sont venues progressivement se substituer aux habitions traditionnelles en pailles.

Le village de Fimela est également évoqué dans l’œuvre pétique de SENGHOR comme du reste en témoignent la stèle implantée en 2006 dans le village et sur laquelle sont gravés ces versets : « J’emprunterai la flûte qui rythme la paix des troupeaux. Et tout le jour assis à l’ombre de tes cils, près de la fontaine Fimla ». (extrait de « Chants pour signare », NOCTURNES).

Description

Texte libre

Croquis (le cas échéant)

De l’ensemble patrimonial et/ou de sa position dans son environnement

État sanitaire

Très bon, bon, passable, mauvais.
Valeur patrimoniale :

Lieux associés (autour de la même thématique)

Culture(s) orale(s) en lien avec l'ensemble patrimonial

Légende(s) et/ou mythe(s) associé(s)

Anecdote(s), discours, impression(s)sur l'ensemble patrimonial

Utilisation(s) actuelle(s)de l'ensemble patrimonial

Utilisation de l’espace, gestes associés

Statut et signification actuelle de l'ensemble patrimonial

Propriété publique, propriété privée, classé monument historique, à classer, représentation (lieu de mémoire ou non)

Informations complémentaires sur l'ensemble patrimonial

Sources

Bibliographie

Dans le cas d’une publication : NOM DE L’AUTEUR (Prénom de l’auteur), Titre de la référence, lieu d’édition/de conservation, éditeur/organisme de 
conservation, n° éventuel, année, pages ... à … Dans le cas d’un témoignage oral : NOM et Prénom de l’auteur, lieu, référence éventuelle à un témoignage enregistré

Tradition orale

Indiquer le vecteur de transmission (griot, historien…)

Sources écrites

Archives, édition de textes

Illustrations

Photographies actuelles

Sous plusieurs angles, si justifié

Documents anciens (photographies, peintures, gravures...)

 Préciser le(s) lieu(x) de conservation, y compris dans le cas de collections personnelles

Dessins/croquis