IVRAF FA 0031 : Tombe de Gnilane : Différence entre versions

De wiki_fatick_inventaire
Aller à : navigation, rechercher
(Page créée avec « ''Légende de l'image'' == '''''Références du dossier documentaire''''' == ===Numéro du dossier=== ''numéroter chaque doss... »)
 
(Informations complémentaires sur l'ensemble patrimonial)
 
(33 révisions intermédiaires par 4 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
[[Fichier:Nom de l'image.JPG|right|600px|''Légende de l'image'']]
+
[[Fichier:IVRF_2012FA00110NUCA_P.JPG|right|600px|''La tombe de Gnilane'']]
 
== '''''Références du dossier documentaire''''' ==
 
== '''''Références du dossier documentaire''''' ==
 
===Numéro du dossier===
 
===Numéro du dossier===
  
''numéroter chaque dossier selon la règle adoptée (IVRF_GO ou FA ou FO_0001 à 9999)''
+
IVRAF_FA_0031
  
 
=== Date d'enquête ===
 
=== Date d'enquête ===
  
''année de l'enquête''
+
Le 11/10/2012
  
 
=== Nom et prénom de l'enquêteur ===
 
=== Nom et prénom de l'enquêteur ===
  
''Nom, prénom''
+
SECK Badé
 
+
  
 
== '''''Désignation''''' ==
 
== '''''Désignation''''' ==
  
 
===Dénomination(s) actuelle(s)===
 
===Dénomination(s) actuelle(s)===
 +
 +
Tombe
  
 
===Appellations successives===
 
===Appellations successives===
 +
 +
Tombe de Gnilane (inchangée)
  
 
===Type de patrimoine===
 
===Type de patrimoine===
  
''Patrimoine matériel, immatériel ou autre''
+
Patrimoine matériel
  
 
===Thématique===
 
===Thématique===
  
 +
SENGHOR
  
 
=='''''Localisation'''''==
 
=='''''Localisation'''''==
  
===Commune===
+
===Communauté rurale===
  
===Lieu-dit/quartier/autre===
+
Fimela
 +
 
 +
===Village===
 +
 
 +
Djillor Djidiack
  
 
===Adresse===
 
===Adresse===
Ligne 41 : Ligne 49 :
 
===Géolocalisation===
 
===Géolocalisation===
  
''Latitude :''
+
Latitude : 14°06'47.82 Nord
 
+
''Longitude :''
+
  
 +
Longitude : 16°39'20.11 Ouest
  
 
=='''''Historique et description'''''==
 
=='''''Historique et description'''''==
Ligne 50 : Ligne 57 :
 
===Acteur(s)===
 
===Acteur(s)===
  
''Exemple : architecte''
+
Fondation SENGHOR
  
 
===Date/période de réalisation===
 
===Date/période de réalisation===
  
''Date portée, inscription, tradition orale, autre''
+
Non déterminée
  
 
===Historique===
 
===Historique===
  
''Texte libre. Relever les « Sources » (page 4) à chaque fois que cela est possible (études antérieures, tradition orale, autre)''
+
Fille de Diène BAKHOUM et de Mayé FAYE, Gnilane BAKHOUM est née à Djilas au XIXème siècle. Elle a grandi à Djilas jusqu’à son adolescence période à laquelle elle est donnée en mariage à un certain Gom DIOME. De ce lien matrimonial, naquit un fils du nom de Mbaye Gnilane DIOME. Cependant, quelques temps après, son lien matrimonial vola en éclats et elle décida de  rejoindre son frère, Toko Waly, à Djilor. A Djilor, elle fit la rencontre d’un riche commerçant du nom de Diogoye SENGHOR qui tomba sous son charme et l’épousa aussitôt. Elle quitta dès lors la maison de Toko Waly et alla s’installer dans la maison de son mari conformément à la tradition. De ce lien matrimonial, naquirent six enfants que sont : Jean, Fara, Dior, Sanou, Léopold et Pierre. Dans son ménage, Gnilane se révéla comme une mère de famille modèle et attentive aux recommandations de son époux. En effet, selon les témoignages recueillis à Djilor, Gnilane était toujours à l’écoute de son mari qui ne tarissait pas d’éloges sur elle. Son comportement exemplaire lui avait valu une bonne entente avec ses coépouses (quatre coépouses) et la sympathie des habitants de Djilor avec qui elle entretenait des relations cordiales basées sur la solidarité et le respect. Gnilane vécut ainsi jusqu’en 1948 date à laquelle elle mourut. Elle est enterrée au cimetière de Djilor.
  
 
===Description===
 
===Description===
  
  ''Texte libre''
+
Gnilane BAKHOUM est enterrée à Djilor dans le cimetière qui se situe au Sud-est du village. Le cimetière est entouré d’un long mur en ciment d’environ deux mètres de hauteur. A l’entrée, deux portes métalliques de couleur rouges dégradées par l’effet du temps. Lorsqu’on franchit la porte du cimetière, ce qui frappe d’abord, c’est le décor spécifique de l’espace aménagé pour la famille SENGHOR. Une jolie petite barrière en ciment entrecoupée par deux portes rouges en grillage délimite cet espace. La tombe de Gnilane, placée au milieu de cette enclave, se distingue par son architecture. De forme rectangulaire, elle est en marbre de couleur grise. Elle est constituée de trois parties : un fondement d’environ quelques centimètres, un muret rectangulaire surélevé d’une pierre tombale et d’un couvercle. Sur le couvercle est posé une sorte de céramique qui a la forme et les couleurs d’un bouquet de roses. Une grande croix d’environ un mètre de longueur est sculptée sur le couvercle, un signe de la religion de Gnilane.
  
 
===Croquis (le cas échéant)===
 
===Croquis (le cas échéant)===
Ligne 70 : Ligne 77 :
 
===État sanitaire===
 
===État sanitaire===
  
''Très bon, bon, passable, mauvais.''
+
Très bon
  
''Valeur patrimoniale :''
+
'''Valeur patrimoniale:
 +
'''
 +
 
 +
 
 +
Gnilane BAKHOUM est une figure très populaire à Djilor et au Sénégal. D’ailleurs, les habitants de Djilor associent la réussite de SENGHOR à cette dame dévouée qui a su lui tracer un destin. La tombe de Gnilane est un élément incontournable dans la perspective  politique touristique basée sur le patrimoine.
  
 
===Lieux associés (autour de la même thématique)===
 
===Lieux associés (autour de la même thématique)===
  
 +
'''Djilass :''' village d’origine de Gnilane BAKHOUM
 +
 +
'''Joal :''' ville d’origine de Diogoye Basile SENGHOR
 +
 +
'''Ngasobil :''' village où son fils SENGHOR démarra sa scolarisation
 +
 +
'''Gorée :''' ville où vivait une de ses coépouses (Dior DIENG)
  
 
=='''''Culture(s) orale(s) en lien avec l'ensemble patrimonial'''''==
 
=='''''Culture(s) orale(s) en lien avec l'ensemble patrimonial'''''==
  
 
===Légende(s) et/ou mythe(s) associé(s)===
 
===Légende(s) et/ou mythe(s) associé(s)===
 +
 +
'''Mythe de la prophétie sur SENGHOR :''' «  Après son premier mariage, Gnilane vint s’installer à Djilor. C’est alors qu’un féticheur du nom de Khama Téning recommanda vivement à Diogoye de l’épouser, car de ce mariage naitrait un grand homme ». BASSE Pierre
 +
 
 +
'''Mythe du bébé qui parle :''' « SENGHOR n’est pas un homme ordinaire. Un jour, il parla à sa mère alors qu’il était encore bébé. Mais il prit le soin de la menacer et de lui dire que si elle racontait cela, elle ne survivrait pas ».  BASSE Nicolas
  
 
===Anecdote(s),discours,impression(s)sur l'ensemble patrimonial===
 
===Anecdote(s),discours,impression(s)sur l'ensemble patrimonial===
 +
 +
 +
 +
'''Le respect de Gnilane envers Diogoye :''' « Gnilane était une femme très respectueuse de son mari, Diogoye. Un jour, ce dernier lui demanda de lui tenir son cheval le temps de récupérer quelque chose dans sa chambre. Mais, une fois dans la chambre, il oublia sa femme dehors et s’endormit. Gnilane resta debout toute la nuit, sans bouger, car elle considérait cela comme un ordre qu’elle devait à tout prix respecter. C’est ce respect pour son mari qui a été à l’origine de la réussite de ses enfants car, dans notre tradition, on dit que la femme qui respect son mari aura une bonne progéniture ». '''BASSE Nicolas'''
 +
 +
'''La gentillesse de Gnilane :''' «  Gnilane était une femme gentille de telle sorte que les habitants du village la traitaient de naïve ». '''BASSE Nicolas''' 
 +
 +
'''Gnilane et les enfants des autres''' : « Gnilane considérait les enfants des autres comme ses propres enfants. Elle prenait tellement soin des enfants des autres qu’elle en oubliait parfois ses propres fils. Un jour, le petit Léopold, pour attirer l’attention de sa mère décida de simuler d’etre malade ; Et lorsque Gnilane l’amena chez le guérisseur, il lui fit savoir qu’il n’était pas malade ; il voulait juste qu’elle s’occupe de lui ». '''DIOME Poda'''
 +
 +
« Un jour, des journalistes ont demandé à SENGHOR pourquoi la tombe de Gnilane était décorée et entretenue alors que celle de Toko Waly ne l’était pas. Il leur répondit que Toko Waly était mort musulman ; il a souhaité, avant de mourir, que sa tombe soit simple et modeste tandis que la tombe de Gnilane est construite conformément à la tradition chrétienne. » '''BASSE Pierre'''
  
 
===Utilisation(s) actuelle(s)de l'ensemble patrimonial===
 
===Utilisation(s) actuelle(s)de l'ensemble patrimonial===
  
''Utilisation de l’espace, gestes associés''
+
tombe, lieu de visite
  
 
===Statut et signification actuelle de l'ensemble patrimonial===
 
===Statut et signification actuelle de l'ensemble patrimonial===
  
''Propriété publique, propriété privée, classé monument historique, à classer, représentation (lieu de mémoire ou non)''
+
'''Statut :''' propriété privée de la famille SENGHOR
 +
 
 +
'''Signification actuelle :''' lieu de mémoire
  
 
===Informations complémentaires sur l'ensemble patrimonial===
 
===Informations complémentaires sur l'ensemble patrimonial===
  
 +
 +
Nous avons interrogé nos différents interlocuteurs sur la date de construction de la tombe de Gnilane et sur les différentes modifications qu’elle a subies. Mais, les réponses qu’ils nous ont fournies n’étant pas exactes, nous avons choisi de ne pas insister sur ces aspects (démarche plus sûr et plus honnête intellectuellement à nos yeux).
  
 
=='''''Sources'''''==
 
=='''''Sources'''''==
  
 
===Bibliographie===
 
===Bibliographie===
 
''Dans le cas d’une publication : NOM DE L’AUTEUR (Prénom de l’auteur), Titre de la référence, lieu d’édition/de conservation, éditeur/organisme de
 
conservation, n° éventuel, année, pages ... à … Dans le cas d’un témoignage oral : NOM et Prénom de l’auteur, lieu, référence éventuelle à un témoignage enregistré''
 
  
 
===Tradition orale===
 
===Tradition orale===
  
''Indiquer le vecteur de transmission (griot, historien…)''
+
BAKHOUM Hama Djiguène, fille de Toko Waly interrogée à Djilor
 +
 
 +
DIOME Poda, fille de Mbaye Gnilane (fils ainé de Gnilane Bakhoum, issu de son premier mariage) interrogée à Djilor
 +
 
 +
BASSE Nicolas, président du conseil rural de Fimela de 1996 à 2000 interrogé à Djilor
 +
 
 +
BASSE Pierre, fonctionnaire en retraite, auteur d’un livre sur SENGHOR, interrogé à Yayème
 +
 
 +
SENGHOR Théophile Manga, fonctionnaire en retraite, neveu de SENGHOR, interrogé à Ndangane
  
 
===Sources écrites===
 
===Sources écrites===
Ligne 117 : Ligne 158 :
  
 
<gallery>
 
<gallery>
Fichier:Nom de l'image.JPG|
+
Fichier:IVRF_2012FA00110NUCA_P.JPG|
 
</gallery>
 
</gallery>
  
Ligne 127 : Ligne 168 :
  
  
[[Catégorie:Modèle_dossier]]
+
[[Catégorie:Tombe]]

Version actuelle en date du 10 octobre 2013 à 14:10

La tombe de Gnilane

Références du dossier documentaire

Numéro du dossier

IVRAF_FA_0031

Date d'enquête

Le 11/10/2012

Nom et prénom de l'enquêteur

SECK Badé

Désignation

Dénomination(s) actuelle(s)

Tombe

Appellations successives

Tombe de Gnilane (inchangée)

Type de patrimoine

Patrimoine matériel

Thématique

SENGHOR

Localisation

Communauté rurale

Fimela

Village

Djillor Djidiack

Adresse

Références cadastrales (le cas échéant)

Section :.......... N° parcelle(s) :..........

Géolocalisation

Latitude : 14°06'47.82 Nord

Longitude : 16°39'20.11 Ouest

Historique et description

Acteur(s)

Fondation SENGHOR

Date/période de réalisation

Non déterminée

Historique

Fille de Diène BAKHOUM et de Mayé FAYE, Gnilane BAKHOUM est née à Djilas au XIXème siècle. Elle a grandi à Djilas jusqu’à son adolescence période à laquelle elle est donnée en mariage à un certain Gom DIOME. De ce lien matrimonial, naquit un fils du nom de Mbaye Gnilane DIOME. Cependant, quelques temps après, son lien matrimonial vola en éclats et elle décida de rejoindre son frère, Toko Waly, à Djilor. A Djilor, elle fit la rencontre d’un riche commerçant du nom de Diogoye SENGHOR qui tomba sous son charme et l’épousa aussitôt. Elle quitta dès lors la maison de Toko Waly et alla s’installer dans la maison de son mari conformément à la tradition. De ce lien matrimonial, naquirent six enfants que sont : Jean, Fara, Dior, Sanou, Léopold et Pierre. Dans son ménage, Gnilane se révéla comme une mère de famille modèle et attentive aux recommandations de son époux. En effet, selon les témoignages recueillis à Djilor, Gnilane était toujours à l’écoute de son mari qui ne tarissait pas d’éloges sur elle. Son comportement exemplaire lui avait valu une bonne entente avec ses coépouses (quatre coépouses) et la sympathie des habitants de Djilor avec qui elle entretenait des relations cordiales basées sur la solidarité et le respect. Gnilane vécut ainsi jusqu’en 1948 date à laquelle elle mourut. Elle est enterrée au cimetière de Djilor.

Description

Gnilane BAKHOUM est enterrée à Djilor dans le cimetière qui se situe au Sud-est du village. Le cimetière est entouré d’un long mur en ciment d’environ deux mètres de hauteur. A l’entrée, deux portes métalliques de couleur rouges dégradées par l’effet du temps. Lorsqu’on franchit la porte du cimetière, ce qui frappe d’abord, c’est le décor spécifique de l’espace aménagé pour la famille SENGHOR. Une jolie petite barrière en ciment entrecoupée par deux portes rouges en grillage délimite cet espace. La tombe de Gnilane, placée au milieu de cette enclave, se distingue par son architecture. De forme rectangulaire, elle est en marbre de couleur grise. Elle est constituée de trois parties : un fondement d’environ quelques centimètres, un muret rectangulaire surélevé d’une pierre tombale et d’un couvercle. Sur le couvercle est posé une sorte de céramique qui a la forme et les couleurs d’un bouquet de roses. Une grande croix d’environ un mètre de longueur est sculptée sur le couvercle, un signe de la religion de Gnilane.

Croquis (le cas échéant)

De l’ensemble patrimonial et/ou de sa position dans son environnement

État sanitaire

Très bon

Valeur patrimoniale:


Gnilane BAKHOUM est une figure très populaire à Djilor et au Sénégal. D’ailleurs, les habitants de Djilor associent la réussite de SENGHOR à cette dame dévouée qui a su lui tracer un destin. La tombe de Gnilane est un élément incontournable dans la perspective politique touristique basée sur le patrimoine.

Lieux associés (autour de la même thématique)

Djilass : village d’origine de Gnilane BAKHOUM

Joal : ville d’origine de Diogoye Basile SENGHOR

Ngasobil : village où son fils SENGHOR démarra sa scolarisation

Gorée : ville où vivait une de ses coépouses (Dior DIENG)

Culture(s) orale(s) en lien avec l'ensemble patrimonial

Légende(s) et/ou mythe(s) associé(s)

Mythe de la prophétie sur SENGHOR : «  Après son premier mariage, Gnilane vint s’installer à Djilor. C’est alors qu’un féticheur du nom de Khama Téning recommanda vivement à Diogoye de l’épouser, car de ce mariage naitrait un grand homme ». BASSE Pierre

Mythe du bébé qui parle : « SENGHOR n’est pas un homme ordinaire. Un jour, il parla à sa mère alors qu’il était encore bébé. Mais il prit le soin de la menacer et de lui dire que si elle racontait cela, elle ne survivrait pas ». BASSE Nicolas

Anecdote(s),discours,impression(s)sur l'ensemble patrimonial

Le respect de Gnilane envers Diogoye : « Gnilane était une femme très respectueuse de son mari, Diogoye. Un jour, ce dernier lui demanda de lui tenir son cheval le temps de récupérer quelque chose dans sa chambre. Mais, une fois dans la chambre, il oublia sa femme dehors et s’endormit. Gnilane resta debout toute la nuit, sans bouger, car elle considérait cela comme un ordre qu’elle devait à tout prix respecter. C’est ce respect pour son mari qui a été à l’origine de la réussite de ses enfants car, dans notre tradition, on dit que la femme qui respect son mari aura une bonne progéniture ». BASSE Nicolas

La gentillesse de Gnilane : «  Gnilane était une femme gentille de telle sorte que les habitants du village la traitaient de naïve ». BASSE Nicolas

Gnilane et les enfants des autres : « Gnilane considérait les enfants des autres comme ses propres enfants. Elle prenait tellement soin des enfants des autres qu’elle en oubliait parfois ses propres fils. Un jour, le petit Léopold, pour attirer l’attention de sa mère décida de simuler d’etre malade ; Et lorsque Gnilane l’amena chez le guérisseur, il lui fit savoir qu’il n’était pas malade ; il voulait juste qu’elle s’occupe de lui ». DIOME Poda

« Un jour, des journalistes ont demandé à SENGHOR pourquoi la tombe de Gnilane était décorée et entretenue alors que celle de Toko Waly ne l’était pas. Il leur répondit que Toko Waly était mort musulman ; il a souhaité, avant de mourir, que sa tombe soit simple et modeste tandis que la tombe de Gnilane est construite conformément à la tradition chrétienne. » BASSE Pierre

Utilisation(s) actuelle(s)de l'ensemble patrimonial

tombe, lieu de visite

Statut et signification actuelle de l'ensemble patrimonial

Statut : propriété privée de la famille SENGHOR

Signification actuelle : lieu de mémoire

Informations complémentaires sur l'ensemble patrimonial

Nous avons interrogé nos différents interlocuteurs sur la date de construction de la tombe de Gnilane et sur les différentes modifications qu’elle a subies. Mais, les réponses qu’ils nous ont fournies n’étant pas exactes, nous avons choisi de ne pas insister sur ces aspects (démarche plus sûr et plus honnête intellectuellement à nos yeux).

Sources

Bibliographie

Tradition orale

BAKHOUM Hama Djiguène, fille de Toko Waly interrogée à Djilor

DIOME Poda, fille de Mbaye Gnilane (fils ainé de Gnilane Bakhoum, issu de son premier mariage) interrogée à Djilor

BASSE Nicolas, président du conseil rural de Fimela de 1996 à 2000 interrogé à Djilor

BASSE Pierre, fonctionnaire en retraite, auteur d’un livre sur SENGHOR, interrogé à Yayème

SENGHOR Théophile Manga, fonctionnaire en retraite, neveu de SENGHOR, interrogé à Ndangane

Sources écrites

Archives, édition de textes


Illustrations

Photographies actuelles

Sous plusieurs angles, si justifié

Documents anciens (photographies, peintures, gravures...)

 Préciser le(s) lieu(x) de conservation, y compris dans le cas de collections personnelles

Dessins/croquis