IVRAF FA 0026 : Mbine Diogoye (maison de Diogoye)

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Références du dossier documentaire

Numéro du dossier

IVRF_FA_0026

Date d'enquête

Le 04/10/2012

Nom et prénom de l'enquêteur

SECK Badé

Désignation

Dénomination(s) actuelle(s)

Maison

Appellations successives

Mbine Diogoye (maison de Diogoye)

Type de patrimoine

Patrimoine matériel

Thématique

SENGHOR

Localisation

Communauté rurale

Fimela

Village

Djillor Djidiack

Adresse

Références cadastrales (le cas échéant)

Section :.......... N° parcelle(s) :..........

Géolocalisation

Latitude :
Longitude :


Historique et description

Acteur(s)

Les fils de Diogoye

Date/période de réalisation

Années 50

Historique

Diogoye Basile, le père de Léopold Sédar SENGHOR, était un riche commerçant originaire de Joal. A ses débuts il travaillait pour le compte d’une famille française (la famille Mourlond) mais au fur et à mesure que ses bénéfices s’accumulaient, il décida de se lancer dans la commerce de l’arachide et d’étendre ses activités au delà de Joal. C’est ainsi qu’il arriva à Djillor Djidiack vers 1880 où il épousa Gnilane Bakhoum (mère de SENGHOR). A Djillor, Diogoye a trouvé la famille des Djidiack qui lui ont donné la maison que tout le monde appelle aujourd’hui « Mbine Diogoye ». Mais selon certaines versions, le choix de l’emplacement de la maison n’a pas été fortuit. Il semblerait que quelqu’un aurait prédit à Diogoye d’habiter juste à coté de la mer car c’est de là que son commerce prospérerait. C’est la raison pour laquelle il dut employer la ruse pour que les populations de Djillor Djidiack lui cèdent le terrain. En effet, face au refus des Djidiack à lui concéder le terrain, Diogoye organisa une fête et leur saoula tous et c’est sous l’effet de l’ivresse qu’ils donnèrent la maison à Diogoye. Au lendemain ils voulurent revenir sur leur décision mais c’était trop tard. C’est ainsi qu’il construisit la maison dans laquelle serait né SENGHOR un 15 aout 1906 (SENGHOR serait véritablement né à Djillor).


L’architecture de la maison a beaucoup évolué depuis sa création. Du temps de Diogoye, la maison avait une architecture mixte qui alliait matériaux traditionnels (palissade, paille…) et matériaux modernes (briques en ciment, fer etc.). De même, la maison abritait en même temps bâtiments d’habitation, boutiques et magasins. En effet, sur la façade il y avait deux boutiques à droite et un magasin à gauche. Dans la cour de la maison il y avait un bâtiment principal et deux autres bâtiments secondaires situés l’un à droite et l’autre à gauche. C’est dans le bâtiment de droite que résidait Gnilane BAKHOUM, la mère de SENGHOR. L’espace qui se situait derrière les bâtiments était aménagé en deux parties : une partie droite réservée aux bascules qui étaient utilisées pour la pesée de l’arachide et une partie gauche qui abritait un magasin et un coin réservé au pangol (ancien pangol des Djidiack).

Par ailleurs, il faut noter que c’est au milieu des années 50 que des fils de Diogoye ont construit les bâtiments qui y trouvent actuellement. Depuis, mis à part quelques réfections, l’architecture de la maison est restée intacte.

Description

Texte libre

Croquis (le cas échéant)

De l’ensemble patrimonial et/ou de sa position dans son environnement

État sanitaire

Très bon, bon, passable, mauvais.
Valeur patrimoniale :

Lieux associés (autour de la même thématique)

Culture(s) orale(s) en lien avec l'ensemble patrimonial

Légende(s) et/ou mythe(s) associé(s)

Anecdote(s),discours,impression(s)sur l'ensemble patrimonial

Utilisation(s) actuelle(s)de l'ensemble patrimonial

Utilisation de l’espace, gestes associés

Statut et signification actuelle de l'ensemble patrimonial

Propriété publique, propriété privée, classé monument historique, à classer, représentation (lieu de mémoire ou non)

Informations complémentaires sur l'ensemble patrimonial

Sources

Bibliographie

Dans le cas d’une publication : NOM DE L’AUTEUR (Prénom de l’auteur), Titre de la référence, lieu d’édition/de conservation, éditeur/organisme de 
conservation, n° éventuel, année, pages ... à … Dans le cas d’un témoignage oral : NOM et Prénom de l’auteur, lieu, référence éventuelle à un témoignage enregistré

Tradition orale

Indiquer le vecteur de transmission (griot, historien…)

Sources écrites

Archives, édition de textes


Illustrations

Photographies actuelles

Sous plusieurs angles, si justifié

Documents anciens (photographies, peintures, gravures...)

 Préciser le(s) lieu(x) de conservation, y compris dans le cas de collections personnelles

Dessins/croquis