IVRAF FA 0011 : La lutte royale (tournoi) : Différence entre versions

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(Anecdote(s),discours,impression(s)sur l'ensemble patrimonial)
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IVRF_0011
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La royauté
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===Historique===
 
===Historique===
  
L’histoire de la lutte dans le royaume du Sine est étroitement liée à celle de l’agriculture dans la société Sérère. En effet, à la fin de chaque hivernage, les sérères avaient coutume d’organiser des cérémonies de luttes. C’étaient des joutes qui opposaient les lutteurs des villages d’une même contrée. Chaque village avait son propre lutteur qui devait vaillamment le représenter car la victoire était signe de respect pour tout le village.
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L’histoire de la lutte dans le royaume du Sine est étroitement liée à celle de l’agriculture dans la société Sérère. En effet, à la fin de chaque hivernage, les sérères avaient coutume d’organiser des cérémonies de luttes. C’étaient des joutes qui opposaient les lutteurs des villages d’une même contrée. Chaque village avait son propre lutteur qui devait vaillamment le représenter car la victoire leur garantissait respect et considération.
  
Fidèles à leur tradition sérère, les rois du Sine ont toujours accordé une place importante à la lutte. En effet, pour célébrer la moisson, les rois organisaient des cérémonies de lutte qui opposaient tous les lutteurs de Sine. Si les historiens n’arrivent pas à déterminer de façon exacte quel fut le premier roi à avoir initié cette pratique, ils s’accordent tous sur les finalités de la tenue de ces séances de luttes. D’après les historiens interrogés sur le fait, les cérémonies de luttes avaient une réelle importance, au-delà de leur caractère ludique. C’était une occasion pour le roi de jauger le niveau de bravoure de sa jeunesse. Ainsi, à l’appel des tambours, tous les lutteurs des villages environnants de Diakhao se ruaient sur la place Wassila où se tenaient les joutes. 
 
  
Même si la lutte royale a disparu avec la royauté, la lutte demeure un patrimoine foncièrement ancré dans la société sérère. Des tournois de luttes de même nature que la lutte royale continuent d’être organisés dans tous les villages du Sine.
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Fidèles à leur tradition sérère, les rois du Sine ont toujours accordé une place importante à la lutte. En effet, pour célébrer la moisson, les rois organisaient des cérémonies de lutte qui opposaient tous les lutteurs du Sine. Si les historiens n’arrivent pas à déterminer de façon exacte le premier roi à avoir initié cette pratique, ils s’accordent tous sur les finalités de la tenue de ces séances de luttes. D’après les historiens interrogés sur le fait, les cérémonies de luttes avaient une réelle importance, au-delà de leur caractère ludique. C’était une occasion pour le roi de jauger le niveau de bravoure de sa jeunesse.
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Ainsi, à l’appel des tambours, tous les lutteurs des villages environnants de Diakhao se ruaient vers la place Waassila où se tenaient les joutes.
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Même si la lutte royale a disparu, la lutte demeure un patrimoine foncièrement ancré dans la société sérère. Des tournois de luttes de même nature que la lutte royale continuent d’être organisés dans tous les villages du Sine.
  
 
===Description===
 
===Description===
  
Les cérémonies de lutte se déroulaient sur la place Wassila. Pour fêter la moisson, le roi convoquait tous les lutteurs de la contrée qui venaient rivaliser de courage, de force et de technicité. Organisés en fin d’hivernage, les tournois de luttes royales duraient environ deux mois. Ils étaient divisés en deux tranches : une première tranche de quelques semaines consacrée exclusivement à la lutte sans frappe et une autre de même durée réservée à la lutte avec frappe.
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Les cérémonies de lutte se déroulaient sur la place Waassila. Pour fêter la moisson, le roi convoquait tous les lutteurs de la contrée qui venaient rivaliser de courage, de force et de technicité. Organisés en fin d’hivernage, les tournois de luttes royales duraient environ deux mois. Ils étaient divisés en deux tranches : une première tranche de quelques semaines consacrée exclusivement à la lutte sans frappe et une autre de même durée réservée à la lutte avec frappe.
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Les cérémonies étaient présidées par le roi lui-même qui donnait le coup d’envoi du tournoi. Les combats étaient rythmés par le son des tambours du Sine accompagné de chansons des griots.
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C’étaient des combats très mystiques : les lutteurs, pour se préserver du mauvais sort, se munissaient de gris-gris et d’amulettes de toutes sortes. Chaque combat mettait aux prises deux adversaires qui s’affrontaient dans une opposition physique dont la durée variait en fonction de la difficulté du combat.  
  
Les cérémonies étaient présidées par le roi lui-même qui donnait le coup d’envoi du tournoi. Les combats étaient rythmés par le son des tambours du Sine accompagné de chansons des griots. C’étaient des combats très mystiques : les lutteurs, pour se préserver du mauvais sort, se munissaient de gris-gris et d’amulettes de toutes sortes. Chaque combat mettait aux prises deux adversaires qui s’affrontaient dans une opposition physique dont la durée variait en fonction de la difficulté du combat. Au coup d’envoi du combat, les deux protagonistes ne s’affrontaient pas aussitôt : ils s’offraient chacun un temps d’observation. Ce temps d’observation était pour eux non seulement l’occasion de réciter quelques incantations mystiques, mais encore il leur permettait de se jauger mutuellement et de deviner par la même occasion la tactique de l’autre. Après ces préliminaires, un corps à corps frontal, des coups de poings (en cas de lutte avec frappe) et des prouesses techniques s’en suivaient jusqu’à la chute de l’un des deux.
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Au coup d’envoi du combat, les deux protagonistes prenaient le temps de s'observer mutuellement. Ce temps d’observation était pour eux non seulement l’occasion de réciter quelques incantations mystiques, mais également il leur permettait de se jauger mutuellement et de deviner par la même occasion la tactique de l’autre. Après ces préliminaires, un corps à corps frontal, des coups de poings (en cas de lutte avec frappe) et des prouesses techniques s’en suivaient jusqu’à la chute de l’un des deux.
  
Le roi avait son propre lutteur qui, chaque année, devait batailler ferme pour conserver son titre. Mais pour rencontrer le lutteur du roi, il fallait passer par la périlleuse étape des combats éliminatoires. Le lutteur sorti invaincu de ces éliminatoires affrontait enfin le champion du roi.
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Le roi avait son propre lutteur qui, chaque année, devait batailler ferme pour conserver son titre. Mais pour rencontrer le lutteur du roi, il fallait passer par la périlleuse étape des combats éliminatoires. Le lutteur sorti victorieux de ces éliminatoires affrontait le champion du roi dans un combat final.
  
 
A la fin des combats, le lutteur invaincu était déclaré champion par le roi. La cérémonie se terminait par une grande fête organisée dans la maison royale en l’honneur du vainqueur du tournoi.
 
A la fin des combats, le lutteur invaincu était déclaré champion par le roi. La cérémonie se terminait par une grande fête organisée dans la maison royale en l’honneur du vainqueur du tournoi.
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===État sanitaire===
 
===État sanitaire===
  
Valeur patrimoniale :La lutte, au-delà de la royauté, revêt une importance capitale pour tous les sérères. C’est un patrimoine auquel  les habitants de Sine tiennent énormément.
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Valeur patrimoniale :
  
 
===Lieux associés (autour de la même thématique)===
 
===Lieux associés (autour de la même thématique)===
  
Mbéllacadiao (d’où venait le célèbre lutteur Ndiaga Penda) Mbour (ville du lutteur Cheikh Mbaba), Ndoffène (village de Mamadou Diouf, l’un des plus légendaires lutteurs de Sine) Ngalagne Mbouloum (d’où venait Cheikh Ngom et Moussa Diamé).
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'''Mbéllacadiao:''' d’où venait le célèbre lutteur Ndiaga Penda
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'''Mbour:''' ville du lutteur Cheikh Mbaba
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'''Ndoffène:''' village de Mamadou Diouf, l’un des plus légendaires lutteurs du Sine  
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'''Ngalagne Bouloum:''' d’où venait Cheikh Ngom et Moussa Diamé.
  
 
=='''''Culture(s) orale(s) en lien avec l'ensemble patrimonial'''''==
 
=='''''Culture(s) orale(s) en lien avec l'ensemble patrimonial'''''==
  
 
===Légende(s) et/ou mythe(s) associé(s)===
 
===Légende(s) et/ou mythe(s) associé(s)===
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Légende de Mamadou Diouf : qui aurait battu tous ses adversaires par K.O
  
 
===Anecdote(s),discours,impression(s)sur l'ensemble patrimonial===
 
===Anecdote(s),discours,impression(s)sur l'ensemble patrimonial===
  
Le combat entre Moussa Diamé et cheikh Mbaba : « C’était un combat organisé par le dernier roi Mahécor Diouf. J’ai assisté à ce combat épique. C’était un combat pour l’honneur car cheikh Mbaba avait terrassé le grand frère de Moussa Diamé. Ce dernier qui avait la lourde tâche de laver l’affront s’en est merveilleusement sorti par une victoire sans bavure sur son adversaire. » Idrissa Ndiaye
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'''Le combat entre Moussa Diamé et cheikh Mbaba :''' « C’était un combat organisé par le dernier roi Mahécor Diouf. J’ai assisté à ce combat épique. C’était un combat pour l’honneur car cheikh Mbaba avait terrassé le grand frère de Moussa Diamé. Ce dernier qui avait la lourde tâche de laver l’affront s’en est merveilleusement sorti par une victoire sans bavure sur son adversaire. » '''Idrissa NDIAYE'''
  
La première défaite de Cheikh Ngom : « Cheikh Ngom était un lutteur imbattable et impressionnant de force et de courage. Il n’a jamais connu de défaite jusqu’au jour où il affronta le redoutable Mamadou Diouf qui contre toute attente le mis K.O. Cette première défaite de ce champion me reste toujours en mémoire. »
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'''La première défaite de Cheikh Ngom :''' « Cheikh Ngom était un lutteur imbattable et impressionnant de force et de courage. Il n’avait jamais connu de défaite jusqu’au jour où il affronta le redoutable Mamadou Diouf qui contre toute attente le mis K.O. Cette première défaite de ce champion me reste toujours en mémoire. » '''Idrissa NDIAYE'''
  
 
===Utilisation(s) actuelle(s)de l'ensemble patrimonial===
 
===Utilisation(s) actuelle(s)de l'ensemble patrimonial===
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===Statut et signification actuelle de l'ensemble patrimonial===
 
===Statut et signification actuelle de l'ensemble patrimonial===
  
Signification actuelle : Tournoi sportif à caractère culturel et ludique
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Signification actuelle : La lutte, au-delà de la royauté, revêt une importance capitale pour tout sérère. C’est la raison pour laquelle, c’est un patrimoine auquel  les habitants du sine tiennent énormément d’où l’intérêt de le préserver et le valoriser.
  
 
===Informations complémentaires sur l'ensemble patrimonial===
 
===Informations complémentaires sur l'ensemble patrimonial===
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===Tradition orale===
 
===Tradition orale===
  
NDIAYE Idrissa, historien, Diakhao  
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NDIAYE Idrissa, Communicateur traditionnel, Diakhao  
  
 
DIOUF Mahécor, conservateur  et chargé de communication de la maison royale, Diakhao
 
DIOUF Mahécor, conservateur  et chargé de communication de la maison royale, Diakhao
  
SARR Ngor, journaliste, Fatick  
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SARR Ngor, journaliste, Fatick
 
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===Sources écrites===
 
===Sources écrites===

Version actuelle en date du 21 juin 2013 à 10:55

Références du dossier documentaire

Numéro du dossier

IVRAF_0011

Date d'enquête

24/09/2012

Nom et prénom de l'enquêteur

SECK Badé

Désignation

Dénomination(s) actuelle(s)

Lutte

Appellations successives

La lutte royale, tournoi de lutte

Type de patrimoine

Patrimoine immatériel

Thématique

Royauté

Localisation

Communauté rurale

Diakhao

quartier

Escale

Adresse

Nguel Waassila (Place Waassila)

Références cadastrales (le cas échéant)

Section :.......... N° parcelle(s) :..........

Géolocalisation

Latitude : 14°27’43.52 N


Longitude : 16°17’26.42 O

Historique et description

Acteur(s)

Les rois du Sine

Date/période de réalisation

Non indéterminée

Historique

L’histoire de la lutte dans le royaume du Sine est étroitement liée à celle de l’agriculture dans la société Sérère. En effet, à la fin de chaque hivernage, les sérères avaient coutume d’organiser des cérémonies de luttes. C’étaient des joutes qui opposaient les lutteurs des villages d’une même contrée. Chaque village avait son propre lutteur qui devait vaillamment le représenter car la victoire leur garantissait respect et considération.


Fidèles à leur tradition sérère, les rois du Sine ont toujours accordé une place importante à la lutte. En effet, pour célébrer la moisson, les rois organisaient des cérémonies de lutte qui opposaient tous les lutteurs du Sine. Si les historiens n’arrivent pas à déterminer de façon exacte le premier roi à avoir initié cette pratique, ils s’accordent tous sur les finalités de la tenue de ces séances de luttes. D’après les historiens interrogés sur le fait, les cérémonies de luttes avaient une réelle importance, au-delà de leur caractère ludique. C’était une occasion pour le roi de jauger le niveau de bravoure de sa jeunesse.


Ainsi, à l’appel des tambours, tous les lutteurs des villages environnants de Diakhao se ruaient vers la place Waassila où se tenaient les joutes.


Même si la lutte royale a disparu, la lutte demeure un patrimoine foncièrement ancré dans la société sérère. Des tournois de luttes de même nature que la lutte royale continuent d’être organisés dans tous les villages du Sine.

Description

Les cérémonies de lutte se déroulaient sur la place Waassila. Pour fêter la moisson, le roi convoquait tous les lutteurs de la contrée qui venaient rivaliser de courage, de force et de technicité. Organisés en fin d’hivernage, les tournois de luttes royales duraient environ deux mois. Ils étaient divisés en deux tranches : une première tranche de quelques semaines consacrée exclusivement à la lutte sans frappe et une autre de même durée réservée à la lutte avec frappe.

Les cérémonies étaient présidées par le roi lui-même qui donnait le coup d’envoi du tournoi. Les combats étaient rythmés par le son des tambours du Sine accompagné de chansons des griots.

C’étaient des combats très mystiques : les lutteurs, pour se préserver du mauvais sort, se munissaient de gris-gris et d’amulettes de toutes sortes. Chaque combat mettait aux prises deux adversaires qui s’affrontaient dans une opposition physique dont la durée variait en fonction de la difficulté du combat.

Au coup d’envoi du combat, les deux protagonistes prenaient le temps de s'observer mutuellement. Ce temps d’observation était pour eux non seulement l’occasion de réciter quelques incantations mystiques, mais également il leur permettait de se jauger mutuellement et de deviner par la même occasion la tactique de l’autre. Après ces préliminaires, un corps à corps frontal, des coups de poings (en cas de lutte avec frappe) et des prouesses techniques s’en suivaient jusqu’à la chute de l’un des deux.

Le roi avait son propre lutteur qui, chaque année, devait batailler ferme pour conserver son titre. Mais pour rencontrer le lutteur du roi, il fallait passer par la périlleuse étape des combats éliminatoires. Le lutteur sorti victorieux de ces éliminatoires affrontait le champion du roi dans un combat final.

A la fin des combats, le lutteur invaincu était déclaré champion par le roi. La cérémonie se terminait par une grande fête organisée dans la maison royale en l’honneur du vainqueur du tournoi.

Croquis (le cas échéant)

De l’ensemble patrimonial et/ou de sa position dans son environnement

État sanitaire

Valeur patrimoniale :

Lieux associés (autour de la même thématique)

Mbéllacadiao: d’où venait le célèbre lutteur Ndiaga Penda

Mbour: ville du lutteur Cheikh Mbaba

Ndoffène: village de Mamadou Diouf, l’un des plus légendaires lutteurs du Sine

Ngalagne Bouloum: d’où venait Cheikh Ngom et Moussa Diamé.

Culture(s) orale(s) en lien avec l'ensemble patrimonial

Légende(s) et/ou mythe(s) associé(s)

Légende de Mamadou Diouf : qui aurait battu tous ses adversaires par K.O

Anecdote(s),discours,impression(s)sur l'ensemble patrimonial

Le combat entre Moussa Diamé et cheikh Mbaba : « C’était un combat organisé par le dernier roi Mahécor Diouf. J’ai assisté à ce combat épique. C’était un combat pour l’honneur car cheikh Mbaba avait terrassé le grand frère de Moussa Diamé. Ce dernier qui avait la lourde tâche de laver l’affront s’en est merveilleusement sorti par une victoire sans bavure sur son adversaire. » Idrissa NDIAYE

La première défaite de Cheikh Ngom : « Cheikh Ngom était un lutteur imbattable et impressionnant de force et de courage. Il n’avait jamais connu de défaite jusqu’au jour où il affronta le redoutable Mamadou Diouf qui contre toute attente le mis K.O. Cette première défaite de ce champion me reste toujours en mémoire. » Idrissa NDIAYE

Utilisation(s) actuelle(s)de l'ensemble patrimonial

Fonction initiale(s) : fête de la moisson

Fonction (s) actuelle(s) : Tournoi de lutte sportif

Statut et signification actuelle de l'ensemble patrimonial

Signification actuelle : La lutte, au-delà de la royauté, revêt une importance capitale pour tout sérère. C’est la raison pour laquelle, c’est un patrimoine auquel les habitants du sine tiennent énormément d’où l’intérêt de le préserver et le valoriser.

Informations complémentaires sur l'ensemble patrimonial

Sources

Tradition orale

NDIAYE Idrissa, Communicateur traditionnel, Diakhao

DIOUF Mahécor, conservateur et chargé de communication de la maison royale, Diakhao

SARR Ngor, journaliste, Fatick

Sources écrites

Archives, édition de textes


Illustrations

Photographies actuelles

Sous plusieurs angles, si justifié

Documents anciens (photographies, peintures, gravures...)

 Préciser le(s) lieu(x) de conservation, y compris dans le cas de collections personnelles

Dessins/croquis