IVRAF FA 0005 : Le cimetière des étrangers : Différence entre versions
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+ | Par ailleurs, il est important de noter que malgré la fin de la royauté, cette séparation des lieux d’inhumation a existé jusqu’aux années 1970. C’est alors Mame Birame DIOUF, ancien député et issu de la famille royale, qui favorisa l’abandon d’une telle pratique. En effet, avant de mourir il avait demandé à être enterré dans ce cimetière lui et tout autre défunt de sa famille. Aujourd’hui, le cimetière des étrangers est utilisé par toute la population de Diakhao sans distinction aucune. | ||
===Description=== | ===Description=== | ||
− | Le cimetière des étrangers est situé en périphérie nord de Diakhao sur la route de Diourbel. C’est un terrain vague d’environ deux hectares. Arbres, herbes, arbustes, et tombes fondent le paysage du lieu. Les tombes y sont réparties par groupe sans doute pour identifier les familles qui y sont inhumées. Ce qui attire l’attention du visiteur ce sont les tombes bien entretenues et ombragées de la famille de l’ancien député Mame Birame DIOUF. En effet sa tombe d’une superficie d’environ 10 mètres carrés, carrelée en blanc avec une plaque noire dont on aperçoit son prénom et nom ne laisse personne indifférent. | + | Le cimetière des étrangers est situé en périphérie nord de Diakhao, sur la route de Diourbel. C’est un terrain vague d’environ deux hectares. Arbres, herbes, arbustes, et tombes fondent le paysage du lieu. Les tombes y sont réparties par groupe sans doute pour identifier les familles qui y sont inhumées. Ce qui attire l’attention du visiteur ce sont les tombes bien entretenues et ombragées de la famille de l’ancien député Mame Birame DIOUF. En effet sa tombe d’une superficie d’environ 10 mètres carrés, carrelée en blanc avec une plaque noire dont on aperçoit son prénom et nom, ne laisse personne indifférent. |
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DIOUF Mahécor, conservateur et chargé de communication de la maison royale, Diakhao | DIOUF Mahécor, conservateur et chargé de communication de la maison royale, Diakhao | ||
− | NDIAYE Idrissa, | + | NDIAYE Idrissa, communicateur traditionnel, Diakhao |
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− | NDONG Dioumacor, Hiérarchisation dans l’inhumation à Diakhao Sine, Le Quotidien n°2887, 4 septembre 2012 page 8, | + | NDONG Dioumacor, ''Hiérarchisation dans l’inhumation à Diakhao Sine'', Le Quotidien n°2887, 4 septembre 2012, page 8. |
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+ | TOURE Fatou Touth, ''Rites funéraires et coutumes d’inhumation en pays Seereer du Siin'', mémoire de maitrise, Faculté des lettres et sciences humaines, département d’histoire UCAD, 1998-1999, 110 p. | ||
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Version actuelle en date du 21 juin 2013 à 01:17
Sommaire
Références du dossier documentaire
Numéro du dossier
IVRAF_FA_0005
Date d'enquête
20/09/2012
Nom et prénom de l'enquêteur
FAYE Selbé
Désignation
Dénomination(s) actuelle(s)
Cimetière
Appellations successives
NDias Ndokhandème (cimetière des étrangers), cimetière du Petit tamarinier
Type de patrimoine
Patrimoine matériel
Thématique
Royauté
Localisation
Communauté rurale
Diakhao
Lieu-dit/quartier/autre
Adresse
Périphérie nord de Diakhao
Références cadastrales (le cas échéant)
Section :.......... N° parcelle(s) :..........
Géolocalisation
Latitude :14°28'05.90 Nord
Longitude :16°17'04.71 Ouest
Historique et description
Acteur(s)
Waassila FAYE, fondateur de Diakhao
Date/période de réalisation
1287
Historique
Le cimetière des étrangers, comme son nom l’indique, était réservé à la sépulture des étrangers, qui devaient être inhumés à part, dans un cimetière éloigné des lieux d’habitation. Certains étrangers étaient même inhumés dans les creux des baobabs. Au temps des rois, séparer le lieu d’inhumation des étrangers et celui des autres habitants de Diakhao n’était aucunement problématique. En effet, cette séparation faisait partie de la tradition locale et était acceptée de tous.
Par ailleurs, il est important de noter que malgré la fin de la royauté, cette séparation des lieux d’inhumation a existé jusqu’aux années 1970. C’est alors Mame Birame DIOUF, ancien député et issu de la famille royale, qui favorisa l’abandon d’une telle pratique. En effet, avant de mourir il avait demandé à être enterré dans ce cimetière lui et tout autre défunt de sa famille. Aujourd’hui, le cimetière des étrangers est utilisé par toute la population de Diakhao sans distinction aucune.
Description
Le cimetière des étrangers est situé en périphérie nord de Diakhao, sur la route de Diourbel. C’est un terrain vague d’environ deux hectares. Arbres, herbes, arbustes, et tombes fondent le paysage du lieu. Les tombes y sont réparties par groupe sans doute pour identifier les familles qui y sont inhumées. Ce qui attire l’attention du visiteur ce sont les tombes bien entretenues et ombragées de la famille de l’ancien député Mame Birame DIOUF. En effet sa tombe d’une superficie d’environ 10 mètres carrés, carrelée en blanc avec une plaque noire dont on aperçoit son prénom et nom, ne laisse personne indifférent.
Croquis (le cas échéant)
État sanitaire
Passable
Lieux associés (autour de la même thématique)
Culture(s) orale(s) en lien avec l'ensemble patrimonial
Légende(s) et/ou mythe(s) associé(s)
Mythe de l’ombre blanche : Une ombre blanche sortirait souvent d’une des tombes du cimetière des étrangers pour se rendre à Diakhao.
Anecdote(s),discours,impression(s)sur l'ensemble patrimonial
Utilisation(s) actuelle(s)de l'ensemble patrimonial
Fonction initiale : lieu d’inhumation
Fonction actuelle : lieu d’inhumation, lieu de mémoire
Statut et signification actuelle de l'ensemble patrimonial
Statut : propriété publique
Signification actuelle : Le cimetière ne représente pas de valeur patrimoniale importante , du fait de son passé historique peu glorieux que beaucoup veulent oublier.
Informations complémentaires sur l'ensemble patrimonial
Sources
Tradition orale
DIOUF Mahécor, conservateur et chargé de communication de la maison royale, Diakhao
NDIAYE Idrissa, communicateur traditionnel, Diakhao
Sources écrites
NDONG Dioumacor, Hiérarchisation dans l’inhumation à Diakhao Sine, Le Quotidien n°2887, 4 septembre 2012, page 8.
TOURE Fatou Touth, Rites funéraires et coutumes d’inhumation en pays Seereer du Siin, mémoire de maitrise, Faculté des lettres et sciences humaines, département d’histoire UCAD, 1998-1999, 110 p.
Illustrations
Photographies actuelles
Sous plusieurs angles, si justifié
Documents anciens (photographies, peintures, gravures...)
Préciser le(s) lieu(x) de conservation, y compris dans le cas de collections personnelles