IVRAF FA 0115 : Dutois
Sommaire
- 1 Références du dossier documentaire
- 2 Désignation
- 3 Localisation
- 4 Historique et description
- 5 Culture(s) orale(s) en lien avec l'ensemble patrimonial
- 5.1 Légende(s) et/ou mythe(s) associé(s)
- 5.2 Anecdote(s),discours,impression(s)sur l'ensemble patrimonial
- 5.3 Fonction(s) initiale(s) et utilisation(s) actuelle(s)de l'ensemble patrimonial
- 5.4 Statut et signification actuelle de l'ensemble patrimonial
- 5.5 Informations complémentaires sur l'ensemble patrimonial
- 6 Sources
- 7 Illustrations
Références du dossier documentaire
Numéro du dossier
IVRF_FA_0115
Date d'enquête
21/ 02 /2013
Nom et prénom de l'enquêteur
FAYE Selbé
Désignation
Dénomination(s) actuelle(s)
Centre d’activités pour handicapés
Appellations successives
Eglise
Chez Assef
Dutois
Type de patrimoine
Patrimoine matériel
Thématique
Colonialisme
Localisation
Département
Fatick
Commune
Fatick
Quartier
Escale
Adresse
Références cadastrales (le cas échéant)
Section :.......... N° parcelle(s) :..........
Géolocalisation
Latitude : 14° 19’ 00.12 Nord
Longitude : 16° 25’ 00. 12 Ouest
Historique et description
Acteur(s)
Missionnaires français
Date/période de réalisation
XXe siècle
Historique
Créée avant les années 1940, l’actuel site Dutois fut la première église de Fatick pendant la période coloniale. En effet, l’évangélisation fut une partie intégrante de l’histoire coloniale africaine et sénégalaise. Elle a été favorisée par la présence de bon nombre de missionnaires chargés de christianiser les africains. Ces missionnaires européens jouèrent un rôle primordial dans la scolarisation des indigènes. Il fallait donc convertir et évangéliser les sénégalais, pour les initier à la foi chrétienne d’où la création de bon nombre d’églises.
D’autre part, Les missionnaires participèrent à la politique de développement colonial puisqu’ils ont favorisé la création d’écoles, de dispensaires… Ainsi, la place du religieux dans le fait colonial n’a pas été négligeable. La mise en place de l’école permit de mieux implanter le christianisme et éviter le paganisme.
Cette église fatickoise permit de former un certain nombre de prêtres locaux afin de prendre le relais des missionnaires français. En effet, leur formation fut indispensable pour la vulgarisation de la religion du colonisateur. Ces prêtres et religieux locaux pourraient apprendre le christianisme à leurs compatriotes en utilisant les langues locales.
Dutois resta une église jusque dans les années 1950, date à laquelle le site fut transféré vers un autre endroit plus spacieux, parce que les adeptes de cette religion nouvelle augmentèrent. Ce site est aujourd’hui l’église catholique de Fatick. Dutois resta alors inoccupé un certain temps avant de servir de maison de commerce dont le propriétaire fut Michel Assef, un entrepreneur libanais dont la famille vit toujours à FaticK. Il y commercialisait de l’arachide et des produits divers. En 1996, Djamil, fils de Michel Assef mit le site de l’ancienne église de Fatick à disposition de l’association des femmes handicapées de Fatick dans le cadre d’un financement alloué par une association française représentée par M. Dutois, d’où le nom actuel du Site.
Description
Dutois est situé dans le quartier Escale de Fatick. C’est un site clôturé par un mur en maçonnerie dont l’accès se fait par l’intermédiaire d’une porte cochère avec imposte. Le site de la première église coloniale de Fatick abrite un vieux bâtiment de style colonial caractérisé par sa toiture pentue en tuiles mécaniques.
L’élévation antérieure du bâtiment est une façade en gouttereau abritant une porte piétonne ainsi que des ajours en maçonnerie. Une autre construction moderne est accolée au bâtiment colonial. L’édifice faisant office d’atelier de menuiserie, c’est alors le bois qui fait le décor de cette façade principale. La façades en pignon, située à gauche de l’élévations antérieure est marquée par sa porte bâtarde en fer plein, à double ventaux. C’est une façade qui a largement subi les effets du temps à tel point que la peinture est méconnaissable ou absente par endroit. L’élévation postérieure de Dutois se distingue par ses baies en encadrement de pierre de taille et ses quelques tuiles manquantes. Cette façade abrite un perron largement abîmé et une construction légère en bambou agrémentée de paille et d’un petit muret en maçonnerie.
Malgré l’érosion et les réfections qui lui ont été apportées, l’ancienne église coloniale de Fatick a gardé son allure initiale de bâtiment colonial. En effet, pierre de taille, tuiles mécaniques, fer forgé, bois … sont les différents matériaux de construction.
Croquis (le cas échéant)
État sanitaire
Passable
Lieux associés (autour de la même thématique)
France (pays d’origine des missionnaires)
Liban (pays d’origine de la famille Assef)
Culture(s) orale(s) en lien avec l'ensemble patrimonial
Légende(s) et/ou mythe(s) associé(s)
Anecdote(s),discours,impression(s)sur l'ensemble patrimonial
Fonction(s) initiale(s) et utilisation(s) actuelle(s)de l'ensemble patrimonial
Fonctions initiales :église, maison de commerce
Utilisations actuelles : siège de l’association des handicapés de Fatick, lieu de mémoire
Statut et signification actuelle de l'ensemble patrimonial
Statut : propriété privée de Djamil Assef
Signification actuelle : Dutois est un patrimoine colonial remémorant l’époque de la présence massive des missionnaires au Sénégal pour la propagande du christianisme.
Informations complémentaires sur l'ensemble patrimonial
Sources
Bibliographie
Dans le cas d’une publication : NOM DE L’AUTEUR (Prénom de l’auteur), Titre de la référence, lieu d’édition/de conservation, éditeur/organisme de conservation, n° éventuel, année, pages ... à … Dans le cas d’un témoignage oral : NOM et Prénom de l’auteur, lieu, référence éventuelle à un témoignage enregistré
Tradition orale
Indiquer le vecteur de transmission (griot, historien…)
Sources écrites
Archives, édition de textes
Illustrations
Photographies actuelles
Sous plusieurs angles, si justifié
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Documents anciens (photographies, peintures, gravures...)
Préciser le(s) lieu(x) de conservation, y compris dans le cas de collections personnelles