IVRAF FA 0144 : La circoncision traditionnelle en pays sérère : Différence entre versions
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+ | Comme dans plusieurs cultures négro-africaines, la circoncision occupe une place fondamentale chez les sérères. Toutefois, si la circoncision est une pratique majoritairement observée dans les sociétés négro-africaines, ses finalités et son intérêt peuvent différer d’une culture à une autre. Dans la société sérère, la circoncision revêtait un intérêt capital. | ||
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+ | D’abord, la circoncision était l’acte par lequel, l’enfant était admis définitivement dans le monde des adultes et accédait par conséquent à la jouissance de certains droits dont celui de fonder une famille. Au sortir de cette expérience, l’enfant était suffisamment armé de principes et de valeurs pour pouvoir affronter les obstacles et aléas de la vie. | ||
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+ | Ensuite, eu égard à l’importance des générations dans la société sérère, la circoncision était un moyen de classification générationnelle. En effet, dans la société sérère on estimait que les enfants issus de la même séance de circoncision (« ndout » en sérère) étaient de la même génération. Ces enfants devaient se considérer comme des frères de sang et se soutenir mutuellement dans la vie. Il y avait ainsi une sorte de pacte tacite qui astreignait les enfants d’une même génération à la solidarité. | ||
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+ | Du temps de la royauté, les séances de circoncision se faisaient de manière harmonisée et se déroulaient pendant la même période dans tout le Sine. C’est le roi qui, tous les quinze ans donnait l’ordre à tous les villages du Sine de circoncire leurs enfants. Tous les villages étaient astreints à s’inscrire dans le créneau défini par le roi sous peine de sanctions. | ||
+ | La circoncision se déroulait selon des modalités traditionnelles et avec des instruments archaïques notamment le couteau. | ||
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+ | Mais, aujourd’hui la circoncision sérère a subit l’effet de la modernité au point de perdre une bonne partie de sa finalité originelle (inculcation de valeurs sociétales). Aujourd’hui, les méthodes traditionnelles de circoncision, en raison des risques sanitaires qu’elles comprennent, ont progressivement laissé la place à la médecine moderne. En effet, devant l’augmentation de certaines maladies sanguines comme le SIDA, l’abandon des méthodes traditionnelles de circoncision était devenu une question de santé publique (c’est avec le même couteau qu’on circoncisait tous les enfants). C’est la raison pour laquelle, la circoncision traditionnelle est pratiquement abandonnée dans tous les villages sérères au profit de la médecine moderne. | ||
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+ | Dès lors, pour garder plus d’originalité, nous ne mettrons ici l’accent que sur la circoncision traditionnelle. | ||
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Version du 9 octobre 2013 à 18:47
Sommaire
Références du dossier documentaire
Numéro du dossier
numéroter chaque dossier selon la règle adoptée (IVRF_GO ou FA ou FO_0001 à 9999)
Date d'enquête
année de l'enquête
Nom et prénom de l'enquêteur
Nom, prénom
Désignation
Dénomination(s) actuelle(s)
Appellations successives
Type de patrimoine
Patrimoine matériel, immatériel ou autre
Thématique
Localisation
Commune
Lieu-dit/quartier/autre
Adresse
Références cadastrales (le cas échéant)
Section :.......... N° parcelle(s) :..........
Géolocalisation
Latitude : Longitude :
Historique et description
Acteur(s)
Badé Seck
Date/période de réalisation
Date portée, inscription, tradition orale, autre
Historique
Comme dans plusieurs cultures négro-africaines, la circoncision occupe une place fondamentale chez les sérères. Toutefois, si la circoncision est une pratique majoritairement observée dans les sociétés négro-africaines, ses finalités et son intérêt peuvent différer d’une culture à une autre. Dans la société sérère, la circoncision revêtait un intérêt capital.
D’abord, la circoncision était l’acte par lequel, l’enfant était admis définitivement dans le monde des adultes et accédait par conséquent à la jouissance de certains droits dont celui de fonder une famille. Au sortir de cette expérience, l’enfant était suffisamment armé de principes et de valeurs pour pouvoir affronter les obstacles et aléas de la vie.
Ensuite, eu égard à l’importance des générations dans la société sérère, la circoncision était un moyen de classification générationnelle. En effet, dans la société sérère on estimait que les enfants issus de la même séance de circoncision (« ndout » en sérère) étaient de la même génération. Ces enfants devaient se considérer comme des frères de sang et se soutenir mutuellement dans la vie. Il y avait ainsi une sorte de pacte tacite qui astreignait les enfants d’une même génération à la solidarité.
Du temps de la royauté, les séances de circoncision se faisaient de manière harmonisée et se déroulaient pendant la même période dans tout le Sine. C’est le roi qui, tous les quinze ans donnait l’ordre à tous les villages du Sine de circoncire leurs enfants. Tous les villages étaient astreints à s’inscrire dans le créneau défini par le roi sous peine de sanctions. La circoncision se déroulait selon des modalités traditionnelles et avec des instruments archaïques notamment le couteau.
Mais, aujourd’hui la circoncision sérère a subit l’effet de la modernité au point de perdre une bonne partie de sa finalité originelle (inculcation de valeurs sociétales). Aujourd’hui, les méthodes traditionnelles de circoncision, en raison des risques sanitaires qu’elles comprennent, ont progressivement laissé la place à la médecine moderne. En effet, devant l’augmentation de certaines maladies sanguines comme le SIDA, l’abandon des méthodes traditionnelles de circoncision était devenu une question de santé publique (c’est avec le même couteau qu’on circoncisait tous les enfants). C’est la raison pour laquelle, la circoncision traditionnelle est pratiquement abandonnée dans tous les villages sérères au profit de la médecine moderne.
Dès lors, pour garder plus d’originalité, nous ne mettrons ici l’accent que sur la circoncision traditionnelle.
Description
Texte libre
Croquis (le cas échéant)
De l’ensemble patrimonial et/ou de sa position dans son environnement
État sanitaire
Très bon, bon, passable, mauvais. Valeur patrimoniale :
Lieux associés (autour de la même thématique)
Culture(s) orale(s) en lien avec l'ensemble patrimonial
Légende(s) et/ou mythe(s) associé(s)
Anecdote(s), discours, impression(s)sur l'ensemble patrimonial
Utilisation(s) actuelle(s)de l'ensemble patrimonial
Utilisation de l’espace, gestes associés
Statut et signification actuelle de l'ensemble patrimonial
Propriété publique, propriété privée, classé monument historique, à classer, représentation (lieu de mémoire ou non)
Informations complémentaires sur l'ensemble patrimonial
Sources
Bibliographie
Dans le cas d’une publication : NOM DE L’AUTEUR (Prénom de l’auteur), Titre de la référence, lieu d’édition/de conservation, éditeur/organisme de conservation, n° éventuel, année, pages ... à … Dans le cas d’un témoignage oral : NOM et Prénom de l’auteur, lieu, référence éventuelle à un témoignage enregistré
Tradition orale
Indiquer le vecteur de transmission (griot, historien…)
Sources écrites
Archives, édition de textes
Illustrations
Photographies actuelles
Sous plusieurs angles, si justifié
- Nom de l'image.JPG
Documents anciens (photographies, peintures, gravures...)
Préciser le(s) lieu(x) de conservation, y compris dans le cas de collections personnelles