IVRAF FA 0005 : Le cimetière des étrangers : Différence entre versions
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Version du 12 novembre 2012 à 14:34
Sommaire
Références du dossier documentaire
Numéro du dossier
IVRF_FA_0005
Date d'enquête
20/09/2012
Nom et prénom de l'enquêteur
FAYE Selbé
Désignation
Dénomination(s) actuelle(s)
Cimetière
Appellations successives
NDias Ndokhandème (cimetière des étrangers), cimetière du Petit tamarinier
Type de patrimoine
Patrimoine matériel
Thématique
Royauté
Localisation
Communauté rurale
Diakhao
Lieu-dit/quartier/autre
Adresse
Périphérie nord de Diakhao
Références cadastrales (le cas échéant)
Section :.......... N° parcelle(s) :..........
Géolocalisation
Latitude :14°28'05.90 N
Longitude :16°17'04.71 O
Historique et description
Acteur(s)
Wassila FAYE, fondateur de Diakhao
Date/période de réalisation
1287
Historique
Le cimetière des étrangers, comme son nom l’indique, était réservé à la sépulture des étrangers, qui devaient être inhumés à part, dans un cimetière éloigné des lieux d’habitation. Certains étrangers étaient même inhumés dans les creux des baobabs. Au temps des rois, séparer le lieu d’inhumation des étrangers et celui des autres habitants de Diakhao n’était aucunement problématique. En effet, cette séparation faisait partie de la tradition locale et était acceptée de tous. Par ailleurs, il est important de noter que la fin de la royauté n’avait pas entraîné la fin de la séparation des lieux d’inhumation à Diakhao. Cette pratique a donc existé jusqu’aux années 1970. C’est alors Mame Birame DIOUF, ancien député et issu de la famille royale, qui favorisa l’abandon d’une telle séparation. Il a donc donné l’exemple : lui et sa famille y sont enterrés. Aujourd’hui, tout défunt de Diakhao peut être enterré dans ce cimetière quelque soit son appartenance ou son origine.
Description
Le cimetière des étrangers est situé en périphérie nord de Diakhao, sur la route de Diourbel. C’est un terrain vague d’environ deux hectares. Arbres, herbes, arbustes, et tombes fondent le paysage du lieu. Les tombes y sont réparties par groupe sans doute pour identifier les familles qui y sont inhumées. Ce qui attire l’attention du visiteur ce sont les tombes bien entretenues et ombragées de la famille de l’ancien député Mame Birame DIOUF. En effet sa tombe d’une superficie d’environ 10 mètres carrés, carrelée en blanc avec une plaque noire dont on aperçoit son prénom et nom, ne laisse personne indifférent.
Croquis (le cas échéant)
De l’ensemble patrimonial et/ou de sa position dans son environnement
État sanitaire
Très bon, bon, passable, mauvais.
Valeur patrimoniale :
Lieux associés (autour de la même thématique)
Culture(s) orale(s) en lien avec l'ensemble patrimonial
Légende(s) et/ou mythe(s) associé(s)
Mythe de l’ombre blanche : Une ombre blanche sortirait souvent d’une des tombes du cimetière des étrangers pour se rendre à Diakhao.
Anecdote(s),discours,impression(s)sur l'ensemble patrimonial
Utilisation(s) actuelle(s)de l'ensemble patrimonial
Fonction initiale : lieu d’inhumation
Fonction actuelle : lieu d’inhumation
Statut et signification actuelle de l'ensemble patrimonial
Propriété publique
Informations complémentaires sur l'ensemble patrimonial
Sources
Tradition orale
DIOUF Mahécor, conservateur et chargé de communication de la maison royale, Diakhao
NDIAYE Idrissa, historien, Diakhao
Sources écrites
NDONG Dioumacor, Hiérarchisation dans l’inhumation à Diakhao Sine, Le Quotidien n°2887, 4 septembre 2012, page 8.
Illustrations
Photographies actuelles
Sous plusieurs angles, si justifié
- Nom de l'image.JPG
Documents anciens (photographies, peintures, gravures...)
Préciser le(s) lieu(x) de conservation, y compris dans le cas de collections personnelles